L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recrute un(e) Consultant(e) International(e) pour une campagne de Vaccination, Grand Rattrapage, Yaoundé, Cameroun

 

 

 

Objectif du conseil

En étroite collaboration avec le chef d’équipe du programme IVD, le consultant alignera et rassemblera la mise en œuvre des activités de vaccination de routine et de rattrapage, et assurera la liaison avec l’équipe de travail mondiale du BCU et les points focaux de l’équipe de soutien régionale et/ou interpays pour fournir des conseils techniques.

Arrière-plan

En avril 2023, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé un effort mondial pour faciliter le rétablissement des systèmes de vaccination et combler les lacunes en matière de vaccination chez les enfants après le déclin provoqué par la pandémie de COVID-19, appelé « Big Catch-up » (BCU).
Le BCU a trois objectifs : (1) rétablir la couverture vaccinale de routine au moins aux niveaux de 2019 ; (2) rattraper les enfants manqués ; et (3) renforcer les systèmes de santé pour atteindre durablement les enfants et les communautés qui n’ont pas reçu de dose.
Compte tenu de l’urgence de rattraper les enfants manqués et de contrôler les épidémies croissantes, le Partenariat IA2030 a encouragé les chefs d’État et les ministres de la santé à donner la priorité à la mise en œuvre du BCU de 2023 à 2025. En décembre 2023, le Conseil d’administration de Gavi a approuvé l’offre exceptionnelle de doses entièrement financées pour le BCU ; tous les antigènes déjà présents dans le programme de vaccination de routine d’un pays au cours de la période 2019-2022 peuvent être pris en charge, et les enfants jusqu’à 5 ans sont éligibles.
L’OMS et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), par l’intermédiaire du mécanisme du Groupe de travail régional (GTR), ont apporté leur soutien aux pays pour élaborer des plans de rattrapage, et 35 pays, dont le Cameroun, devraient désormais recevoir des doses de vaccin BCU soutenues par Gavi en 2024 et 2025. La phase de mise en œuvre du BCU étant désormais pleinement en cours et devant se poursuivre jusqu’en 2025, l’OMS joue un rôle clé dans le soutien à sa mise en œuvre, son suivi et son évaluation.

Livrables

Livrable 1 : Contribuer au projet BCU aux trois niveaux de l’organisation :
faciliter la communication en temps opportun des activités du BCU en assurant une liaison étroite avec les parties prenantes mondiales, régionales et nationales.
Faciliter la fourniture d’orientations mondiales et apporter des contributions techniques au pays.
Maintenir les liens avec l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite, le Partenariat contre la rougeole et la rubéole et d’autres initiatives spécifiques à certaines maladies afin de garantir que les possibilités d’intégration soient exploitées autant que possible.

Prévus à la fin du contrat :

Livrable 2 : Examiner et valider les rapports trimestriels de suivi du BCU dès qu’ils sont disponibles et aider à la collecte de données au niveau national, identifier les défis et les opportunités pour des conseils techniques ciblés et des corrections de cap précoces.  

Prévus à la fin du contrat :

Livrable 3 : Contribuer aux aspects techniques globaux du projet BCU, y compris les rapports techniques/financiers/aux donateurs trimestriels.

Prévus à la fin du contrat :

Livrable 4 : Fournir une assistance technique pour l’introduction de nouveaux vaccins : vaccin contre la méningite, dose de naissance du vaccin contre l’hépatite B, vaccin contre le choléra et vaccin contre le mpox

Prévus à la fin du contrat :

Livrable 5 : Renforcer la distribution et l’utilisation des vaccins sous-utilisés/consommés, notamment le vaccin contre la Covid 19, le vaccin contre le paludisme et le vaccin contre le VPH

Prévus à la fin du contrat :

Livrable 6 : Fournir une assistance technique pour renforcer la vaccination de routine en ligne avec les politiques et stratégies nationales/régionales/mondiales de l’IA30 et plus spécifiquement : renforcer et maintenir des performances optimales de vaccination, notamment dans les zones à nombre élevé de doses nulles et les zones connues pour être sous-immunisées.

Qualifications, expérience, compétences et langues

Qualifications

Essentiel : Diplôme universitaire supérieur en santé publique, en gestion de la santé, en épidémiologie ou en maladies infectieuses ou transmissibles.

Expérience

Essentiel :

  • Entre 5 et 10 ans d’expérience pratique nationale et internationale dans la gestion et la coordination de programmes et d’initiatives à grande échelle, de préférence liés à la vaccination.
  • Solide expérience en gestion de projets, en particulier dans le domaine de la santé publique mondiale et expérience de la gestion de projets sur plusieurs sites.
  • Expérience de travail dans des environnements multiculturels, avec un grand nombre d’intervenants divers.
  • Expérience dans la préparation de présentations et de supports techniques.
  • Familiarité avec le suivi et l’apprentissage dans les contextes de santé mondiale. 

Souhaitable:

Expérience de travail avec les opérations et les processus de Gavi.
Expérience de travail avec le Cameroun ou d’autres pays ayant des paramètres similaires

Compétences / Connaissances

Essentiel:

  • Excellentes compétences analytiques.
  • Excellentes compétences en gestion de projets.
  • Excellentes compétences en communication écrite et en présentation.
  • Capacité à travailler de manière autonome et à faire preuve d’initiative et de flexibilité.
  • Familiarité avec les programmes informatiques les plus utilisés, tels que Word, Excel, PowerPoint et Outlook.

Souhaitable:

La connaissance des maladies évitables par la vaccination et des systèmes d’information sur la vaccination serait un atout.
La connaissance de programmes informatiques spécialisés, par exemple de logiciels statistiques tels que XLStat, pourrait être un avantage.

Langues et niveaux requis

Essentiel : Connaissance approfondie du français

Souhaitable : Connaissance intermédiaire de l’anglais

Voyage

Le consultant est amené à voyager.  

Informations Complémentaires

  • Cet avis de vacance de poste peut être utilisé pour identifier des candidats pour d’autres postes de consultants similaires au même niveau.
  • Seuls les candidats sérieusement pris en considération seront contactés.
  • Un test écrit peut être utilisé comme forme de sélection.
  • Si votre candidature est retenue pour un entretien, vous devrez fournir, à l’avance, une copie numérisée du ou des diplômes/certificats requis pour ce poste. L’OMS ne prend en compte que les qualifications d’enseignement supérieur obtenues auprès d’un établissement accrédité/reconnu dans la base de données mondiale sur l’enseignement supérieur (WHED), une liste mise à jour par l’Association internationale des universités (AIU)/Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). La liste est accessible via le lien : http://www.whed.net/. Certains certificats professionnels peuvent ne pas apparaître dans la WHED et nécessiteront un examen individuel.
  • Pour des informations sur les opérations de l’OMS, veuillez consulter le site : http://www.who.int.
  • L’OMS s’engage à assurer la diversité de son personnel.
  • L’OMS a un environnement sans fumée et ne recrute pas de fumeurs ou d’utilisateurs de tabac sous quelque forme que ce soit.
  • Les candidatures de femmes et de ressortissants d’États Membres non représentés ou sous-représentés sont particulièrement encouragées.
  • L’OMS est fière de disposer d’un personnel qui adhère aux normes éthiques et professionnelles les plus élevées et qui s’engage à mettre en pratique la Charte des valeurs de l’OMS. 
  • L’OMS a une tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des abus sexuels (EAS), du harcèlement sexuel et d’autres types de conduite abusive (c’est-à-dire la discrimination, l’abus d’autorité et le harcèlement). Tous les membres du personnel de l’OMS ont un rôle à jouer dans la promotion d’un lieu de travail sûr et respectueux et doivent signaler à l’OMS tout cas réel ou suspecté d’EAS, de harcèlement sexuel et d’autres types de conduite abusive. Pour s’assurer que les personnes ayant des antécédents avérés d’EAS, de harcèlement sexuel ou d’autres types de conduite abusive ne sont pas embauchées par l’Organisation, l’OMS procédera à une vérification des antécédents des candidats finaux.
  • Les consultants doivent effectuer le travail en tant qu’entrepreneurs indépendants à titre personnel, et non en tant que représentants d’une entité ou d’une autorité. L’exécution du travail dans le cadre d’un contrat de consultant ne crée pas de relation employeur/employé entre l’OMS et le consultant.
  • L’OMS n’aura aucune responsabilité quelle qu’elle soit pour les impôts, droits, cotisations de sécurité sociale ou autres contributions payables par le consultant. Le consultant sera seul responsable de la retenue et du paiement de tous les impôts, droits, cotisations de sécurité sociale et autres contributions qui lui sont applicables dans chaque lieu/juridiction où le travail ci-dessous est exécuté, et le consultant n’aura droit à aucun remboursement de la part de l’OMS.

 

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