Recrutement d’un Spécialiste de la coordination de la sécurité, P3 – Genève, Suisse
Intitulé publication: |
Spécialiste de la coordination de la sécurité, P3 |
Intitulé code d’emploi: |
Administrateur responsable de la coordination des mesures de sécurité |
Département / Bureau: |
Mécanisme d’enquête indépendant pour le Myanmar |
Lieu d’affectation: |
GENEVA |
Période de candidature: |
27 mai 2020 – 10 juillet 2020 |
No de l’appel á candidature: |
20-Security-IIMM-135750-R-Geneva (R) |
Staffing Exercise |
N/A |
Cadre organisationnel
Le mandat du Mécanisme d’enquête indépendant pour le Myanmar (ci-après le « Mécanisme ») a été établi par le Conseil des droits de l’homme dans sa résolution 39/2, adoptée le 27 septembre 2018. La création du Mécanisme a été saluée par l’Assemblée générale dans sa résolution 73/264, adoptée le 22 décembre 2018. Le poste est à pourvoir à la Section de l’administration, à Genève. Le (la) titulaire relève du (de la) fonctionnaire d’administration (hors classe).
Responsabilités
Dans les limites des pouvoirs qui lui sont délégués, le (la) titulaire :
Conseille le (la) Chef du Mécanisme concernant l’ensemble des questions de sûreté et de sécurité, et élabore des procédures conformes aux dispositions du système de gestion de la sécurité des Nations Unies afin que les activités du Mécanisme soient menées en toute sécurité dans le pays dont il (elle) a la charge.
Planification des mesures de sécurité et communication :
1) Définit les mesures de sécurité et assure la liaison avec les parties concernées à tous les niveaux du Mécanisme pour assurer la sûreté et la sécurité du personnel ;
2) Assure une coordination continue avec le Service de la sécurité et de la sûreté, l’Office des Nations Unies à Genève (ONUG), les autorités suisses et les chefs de la sécurité d’autres organismes des Nations Unies basés à Genève afin de se tenir au courant des questions de sécurité pertinentes qui se posent dans la région de Genève ;
3) En étroite collaboration avec le Service de la sécurité et de la sûreté de l’ONUG, contribue à l’organisation de la sécurité des locaux du Mécanisme afin d’assurer la meilleure protection possible du personnel, des visiteurs et des biens ;
4) En étroite collaboration avec le Service de la sécurité et de la sûreté de l’ONUG, veille au bon fonctionnement du matériel de sécurité incendie, vérifie que les dispositifs d’évacuation en cas d’incendie sont en place et s’assure que le dispositif relais pour les questions de sécurité fonctionne correctement en organisant régulièrement des exercices d’incendie ;
5) Assure la liaison avec le Service de la sécurité et de la sûreté de l’ONUG afin qu’il évalue la sûreté et la sécurité des locaux du Mécanisme et qu’il applique les recommandations concernant les mises à niveau et d’autres mesures pertinentes ;
6) Tient à jour le système d’information en matière de sécurité et veille en particulier à ce que les cas d’atteinte à la sécurité y soient consignés et à ce que les fonctionnaires concerné(e)s soient avertis.
Coordination des questions relatives à la sécurité sur le terrain :
1) Évalue régulièrement les risques liés à la sécurité des activités sur le terrain et analyse les conditions de sécurité dans les lieux où le Mécanisme exerce ou entend exercer des activités, aux fins de la mise en œuvre des règles voulues pour assurer la sécurité du personnel, en coordination avec le Département de la sûreté et de la sécurité du Secrétariat de l’ONU ;
2) Supervise les aspects relatifs à la sécurité des activités du Mécanisme dans les opérations sur le terrain et en assure le contrôle technique, notamment en se tenant en contact avec les responsables et les coordonnateurs (coordonnatrices) de la sécurité sur le terrain ;
3) Élabore des directives de sécurité et organise des séances d’information sur la situation dans le pays concerné à l’intention du personnel du Mécanisme en mission sur le terrain ;
4) Organise des réunions à l’intention des membres du personnel avant leur départ afin de les informer des mesures à prendre en matière de sécurité et de la situation qui règne dans le pays où ils sont envoyés ;
5) Accompagne au besoin les fonctionnaires déployé(e)s sur le terrain dans le cadre d’activités spéciales (missions de surveillance, missions d’enquête, etc.) ;
6) Tient à jour les dossiers réunissant les plans d’évacuation et de sécurité des bureaux où les fonctionnaires du Mécanisme sont en poste ; veille à ce que tous les membres du personnel soient conscients de leurs responsabilités et sachent ce qu’il faut faire en cas d’évacuation ou de réinstallation ;
7) Se tient en contact avec le Département de la sûreté et de la sécurité et les coordonnateurs (coordonnatrices) de la sécurité sur le terrain d’autres organismes afin d’échanger des informations et de renforcer la sûreté et la sécurité du personnel du Mécanisme.
S’acquitte de toutes autres tâches qui pourraient lui être confiées.
Compétences
Professionnalisme : connaissance approfondie de tous les aspects de la gestion de la sécurité, de préférence dans un environnement international, aptitude à effectuer des évaluations rapides et précises qui permettent de prendre des décisions judicieuses et motivées et aptitude à agir en conséquence, aptitude à mettre en place, avec calme et professionnalisme, un système de gestion de la sécurité dans des conditions extrêmement stressantes. Tire fierté de son travail et de ses réalisations ; fait preuve de compétence professionnelle et de maîtrise du sujet ; apporte à l’exécution de ses tâches la conscience et le souci d’efficacité voulus pour être en mesure d’honorer les engagements contractés, de tenir les délais impartis et d’obtenir les résultats escomptés ; agit pour des motifs professionnels plutôt que personnels ; persévère face aux obstacles et aux difficultés ; garde son calme dans les situations de crise ; veille à tenir compte de la question du genre dans tous les domaines et à assurer la participation égale des femmes et des hommes à toutes les activités.
Aptitude à la communication : s’exprime clairement et efficacement, tant oralement que par écrit ; écoute les autres, les comprend bien et donne suite comme il convient ; pose les questions voulues afin d’obtenir des éclaircissements et facilite le dialogue ; adapte le langage, le ton, le style et la présentation au public ciblé ; partage l’information avec tous ceux et toutes celles qu’elle intéresse et tient chacun(e) au courant.
Aptitude à planifier et à organiser : définit clairement des buts compatibles avec les stratégies convenues ; hiérarchise les activités et tâches prioritaires ; modifie les priorités en fonction des besoins ; prévoit suffisamment de temps et de ressources pour mener sa tâche à bien ; tient compte des risques et des imprévus dans la planification ; suit l’exécution des plans et les modifie s’il y a lieu ; tire le meilleur parti du temps disponible.
Formation
Diplôme universitaire de deuxième cycle (master ou équivalent) en gestion de la sécurité, en administration des entreprises, en sciences politiques ou sociales, en psychologie, en justice pénale, en droit ou en relations internationales, ou dans une discipline apparentée. Un diplôme universitaire de premier cycle assorti de deux années supplémentaires d’une expérience pertinente dans le domaine de l’administration militaire, de l’administration policière ou de la gestion de la sécurité peut être considéré comme un équivalent acceptable. Un diplôme/une certification délivré(e) par une école de police ou une école militaire nationale (d’officiers) assorti de deux années supplémentaires d’une expérience pertinente dans le domaine de l’administration militaire, de l’administration policière ou de la gestion de la sécurité peut être considéré comme un équivalent acceptable.
Expérience professionnelle
Au moins cinq (5) années d’expérience, à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés, dans le domaine de l’administration militaire, de l’administration policière ou de la gestion de la sécurité.
Au moins trois (3) années d’expérience, acquise dans un organisme militaire ou une organisation de police ou de sécurité et à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés, de la gestion ou du contrôle d’opérations de sécurité sont exigées.
Au moins deux (2) années d’expérience de la gestion de plusieurs unités militaires, de police ou de sécurité opérant dans un pays en conflit ou sortant d’un conflit sont indispensables.
Au moins deux (2) années d’expérience acquise au niveau international sont exigées.
Une expérience acquise dans le domaine du droit pénal international est souhaitable.
Une expérience des dispositifs de sécurité dans le cadre de la collecte d’éléments de preuve est souhaitable.
Une expérience acquise au sein du système de gestion de la sécurité des Nations Unies est souhaitable.
Une expérience des questions de sécurité qui se posent dans la région de l’Asie du Sud-Est est souhaitable.
Connaissances linguistiques
L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat de l’ONU. Pour le poste faisant l’objet du présent avis, la maîtrise écrite et orale de l’anglais est indispensable. La connaissance d’une autre langue officielle de l’ONU est souhaitable. La connaissance des langues locales du Myanmar est souhaitable.
Méthode d’évaluation
Les candidat(e)s qualifié(e)s pourront être invité(e)s à prendre part à une épreuve d’évaluation et à un entretien axé sur les compétences.
Notice spéciale
Les fonctionnaires sont soumis(es) à l’autorité du (de la) Secrétaire général(e), qui décide de leur affectation. Au fil de leur carrière, ils (elles) sont censé(e)s changer de fonctions périodiquement, conformément aux règles et procédures en vigueur. La prolongation de la nomination est assujettie à la prolongation du mandat et à la disponibilité du financement.
Le Secrétariat de l’ONU s’emploie résolument à équilibrer les effectifs masculins et féminins. Les femmes sont vivement encouragées à faire acte de candidature.
Conformément au paragraphe 7.11 de l’instruction administrative ST/AI/2012/2/Rev.1, les candidat(e)s recruté(e)s dans le cadre du programme Jeunes administrateurs n’étant pas resté(e)s en poste à leur premier lieu d’affectation pendant au moins deux ans ne peuvent présenter leur candidature.
Charte des Nations Unies
Aux termes du paragraphe 3 de l’Article 101 de la Charte des Nations Unies, la considération dominante dans le recrutement du personnel doit être la nécessité d’assurer à l’Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité. Ne seront pas retenues les candidatures des personnes qui ont commis des violations du droit international des droits de l’homme, des violations du droit international humanitaire, des actes d’exploitation, d’atteintes ou de harcèlement sexuels, ou au sujet desquelles il existe des raisons plausibles de croire qu’elles ont été impliquées dans la commission de tels actes. L’expression « exploitation sexuelle » désigne le fait d’abuser ou de tenter d’abuser d’un état de vulnérabilité, d’un rapport de force inégal ou de rapports de confiance à des fins sexuelles, y compris mais non exclusivement en vue d’en tirer un avantage pécuniaire, social ou politique. On entend par « atteinte sexuelle » toute atteinte physique de nature sexuelle commise par la force, sous la contrainte ou à la faveur d’un rapport inégal, ou la menace d’une telle atteinte. Le harcèlement sexuel s’entend de tout comportement déplacé à connotation sexuelle raisonnablement propre ou de nature à choquer ou humilier, lorsqu’il entrave la bonne marche du service, est présenté comme une condition d’emploi ou crée au lieu de travail un climat d’intimidation, d’hostilité ou de vexation, et lorsque ce comportement est assez grave pour justifier le licenciement de son auteur. La candidature de personnes qui ont commis des infractions autres que des infractions mineures au code de la route ne sera pas retenue.
Sera dûment prise en considération l’importance d’un recrutement effectué sur une base géographique aussi large que possible. Aucune restriction ne sera imposée par l’Organisation à l’accès des hommes et des femmes, dans des conditions égales, à toutes les fonctions, dans ses organes principaux et subsidiaires. Le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies est un espace non-fumeurs.
Les candidats sont invités à respecter scrupuleusement toutes les instructions disponibles sur la plateforme de recrutement en ligne Inspira. Pour des informations plus détaillées, ils ou elles peuvent consulter le manuel d’instructions pour le candidat, en cliquant sur le lien hypertexte « Manuels » sur le côté supérieur droit de la page d’accueil de leur compte Inspira.
Les candidatures feront l’objet d’une évaluation et d’un examen préalables sur la base des informations soumises conformément aux critères d’évaluation de l’avis de vacance de poste et aux dispositions législatives internes applicables de l’Organisation des Nations Unies, notamment la Charte des Nations Unies, les résolutions de l’Assemblée générale, le Statut et le Règlement du personnel, les textes administratives et les directives. Les candidats doivent fournir des informations exhaustives et précises conformément aux instructions fournies sur la plateforme Inspira. Une fois la candidature envoyée, aucune modification, suppression ou révision, ni aucun ajout ou changement ne pourra être fait. Il sera procédé à une vérification des références des candidats faisant l’objet d’une attention particulière pour s’assurer de l’exactitude des renseignements qu’ils ont fournis dans leur candidature.
Les avis de vacance de postes publiés sur le Portail des carrières sont retirés à 11:59 p.m. (heure de New York), le jour de la date limite de dépôt des candidatures.
Aucun frais de dossier
L’ONU NE PERÇOIT DE FRAIS À AUCUN STADE DU RECRUTEMENT (DÉPÔT OU TRAITEMENT DE LA CANDIDATURE, ENTRETIEN, FORMATION, ETC.), ET ELLE NE DEMANDE AUCUNE INFORMATION BANCAIRE.
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