Prévu pour une durée de quatre ans (fin 2020-fin 2024), le projet a pour finalité de contribuer au développement socioéconomique du pays par l’amélioration de la qualité de son système d’enseignement supérieur. Ce projet se décline en trois composantes, qui visent respectivement à :
- Contribuer à la modernisation du système d’enseignement supérieur, notamment à travers (i) l’attribution de financements compétitifs à des projets de recherche et de formation, (ii) l’appui à l’Ecole normale supérieure chargée de la formation initiale des enseignants et (iii) des actions d’amélioration de la gouvernance et de la qualité du système.
- Intervenir de manière ciblée sur l’amélioration de la qualité des formations, des résultats de la recherche et de l’employabilité des diplômés, sur une thématique prioritaire et fédératrice, à titre de démonstrateur : la valorisation des bioressources. Un Centre multiservices de valorisation des bioressources (CMVB) sera construit et équipé pour accueillir les formations professionnalisantes des filières concernées, mais également proposer des services aux entreprises (formation et mise à disposition des installations).
- Redynamiser les partenariats et les coopérations scientifiques notamment avec des institutions françaises en matière de recherche et de formation.
Le projet vise à soutenir la diversification de l’économie congolaise en renforçant quantitativement et qualitativement le vivier de diplômés de l’enseignement supérieur, dans des secteurs prioritaires, notamment la valorisation des bioressources axée sur la transformation et le conditionnement agroalimentaire à destination des humains et des animaux, la cosmétologie, et les applications pharmaceutiques ou de bio-santé. En contribuant au développement du tissu des TPE/PME, ce projet peut faciliter la création de nouveaux emplois et donc l’amélioration de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes, leur exclusion du marché du travail étant identifiée comme l’un des principaux facteurs de tension sociale.
Le renforcement des partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur et de recherche français soutiendra la montée en qualité des formations proposées et ce de manière pérenne, grâce au renforcement des formations de formateurs – qu’il s’agisse des futurs enseignants du secondaire formés à l’Ecole normale supérieure, des futurs enseignants-chercheurs réalisant un doctorat en co-direction ou des enseignants-chercheurs existants qui bénéficieront de formations continues.
Enfin, une attention particulière sera portée à l’amélioration de la gouvernance et de la gestion du système d’enseignement supérieur, notamment en (i) encourageant les collaborations avec les milieux professionnels afin d’assurer une meilleure adéquation aux besoins des entreprises, mais aussi en (ii) soutenant le développement des partenariats avec d’autres institutions d’enseignement supérieur à l’international.