Avis de recrutement d’un économiste, P4, Addis Abeba, Ethiopie

Intitulé publication: Économiste, P4
Intitulé code d’emploi: Assistant aux affaires économiques
Département / Bureau: Commission économique pour l’Afrique
Lieu d’affectation: ADDIS ABABA
Période de candidature: 02 mars 2021 – 15 avril 2021
No de l’appel á candidature: 21-Economic Affairs-ECA-150993-R-Addis Ababa (G)
Staffing Exercise N/A

 

Valeurs fondamentales de l’ONU : intégrité, professionnalisme, respect de la diversité.

Postuler ici

Cadre organisationnel :

Mission, objectif et orientations stratégiques de la CEA :

La mission de la CEA est de proposer des idées et des actions propices à l’avènement d’une Afrique autonome et transformée ; dans le cadre du Programme 2030 et de l’Agenda 2063.

La mission sera guidée par les cinq nouvelles orientations stratégiques de la CEA, à savoir : renforcer la position de la CEA en tant qu’institution du savoir de premier plan qui s’appuie sur sa position et son privilège uniques pour apporter des solutions mondiales aux problèmes du continent et apporter à ce dernier des solutions locales ; développer des options de politiques macroéconomiques et structurelles visant l’accélération de la diversification économique et de la création d’emplois ; concevoir et mettre en œuvre des modèles de financement novateurs permettant de financer les infrastructures, les ressources humaines, les ressources matérielles et les biens sociaux pour assurer la transformation de l’Afrique ; apporter des solutions aux problèmes régionaux et transfrontaliers en mettant l’accent sur les facteurs de développement importants que sont la paix, la sécurité et l’inclusion sociale ; et défendre la position de l’Afrique dans le monde en développant des réponses régionales en contribution aux questions mondiales de gouvernance.

La Division de la macroéconomie et de la gouvernance est dirigée par un directeur et placée sous l’autorité directe du Secrétaire exécutif adjoint chargé des programmes. Sa mission est d’aider les États membres à accélérer leur transformation économique et leur croissance inclusive par une bonne planification du développement ainsi que par l’amélioration de la gestion macroéconomique, de la gouvernance économique, de la mobilisation des financements publics nationaux et internationaux et de leur répartition. Elle se compose de trois grandes sections : la Section de l’analyse macroéconomique, la Section de la planification du développement et la Section de la gouvernance économique et des finances publiques.

Le poste est à pourvoir à la Section de l’analyse macroéconomique de la Division de la macroéconomie et de la gouvernance de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) à Addis-Abeba.

Responsabilités :

Sous la supervision générale du Directeur de la Division de la macroéconomie et de la gouvernance et la supervision directe du Chef de la Section de l’analyse macroéconomique, le/la titulaire s’acquitte des tâches suivantes :

  • Suivre les évolutions dans le domaine de l’économie en Afrique comme contribution aux conseils fournis aux États membres en matière de planification du développement et de gestion macroéconomique, ainsi que de transformation structurelle à long terme ;
  • Concevoir et réaliser des études sur des questions choisies dans le domaine du développement économique grâce à l’application des méthodes quantitatives et qualitatives incluant l’analyse économétrique et statistique ; modéliser et prévoir les dynamiques macroéconomiques ; et rédiger des rapports en conséquence ;
  • Interpréter les résultats de la modélisation économétrique et les appliquer à l’analyse des perspectives et des politiques économiques ;
  • Rédiger des projets de recommandations pour son domaine de travail ;
  • Formuler des propositions au sujet des stratégies, politiques et mesures de développement, pour présentation aux organismes intergouvernementaux et autres institutions ;
  • Participer à des réunions internationales, régionales et nationales afin de s’entretenir avec les représentants d’autres institutions ;
  • Organiser des réunions de groupes d’experts, des séminaires, etc., sur des questions relatives au développement ;
  • Rédiger des discours et des contributions aux exposés devant être présentés par des fonctionnaires de haut rang ;
  • Représenter l’unité administrative à des réunions internationales, régionales et nationales ;
  • Concevoir des projets de coopération technique et en contrôler l’exécution ;
  • Conduire des missions dans les États membres, seul(e) ou en tant que membre d’une équipe diversifiée, dans le cadre des activités de coopération technique de l’Organisation ;
  • Préparer les analyses mondiales, régionales, nationales et sectorielles nécessaires pour conseiller les gouvernements en matière de développement économique ;
  • S’acquitter, selon que de besoin, d’autres tâches, notamment diverses tâches administratives requises pour fournir les services attendus de la Section.

Compétences :

Professionnalisme : Connaissance et expérience avérées des méthodes de prévision, des théories macroéconomiques et des outils d’analyse ; bonne maîtrise des techniques quantitatives pour l’analyse économique démontrée par une liste de publications parues dans des revues internationales et des livres ; aptitude à tenir compte des observations formulées par les autres disciplines de l’étude du développement ; connaissance approfondie de l’analyse des problèmes structurels du développement économique et social en Afrique et de sa mise en application ; sensibilité avérée à l’égalité des sexes et engagement à mettre en œuvre l’objectif d’égalité hommes-femmes lors des recherches économiques et à assurer l’équilibre entre hommes et femmes dans les dotations en personnel. Bonne aptitude à la résolution des problèmes. Capacité à travailler avec de hauts fonctionnaires, à mener des négociations avec eux, et à fournir une assistance technique aux États membres. Tirer fierté de son travail et de ses réalisations ; faire preuve de compétence professionnelle et de maîtrise du sujet ; apporter à l’exécution de ses tâches la conscience et le souci d’efficacité voulus pour être en mesure d’honorer les engagements contractés, de tenir les délais impartis et d’obtenir les résultats escomptés ; agir pour des motifs professionnels plutôt que personnels ; persévérer face aux obstacles et aux difficultés ; garder son calme dans les situations de crise. Prendre la responsabilité de transversaliser la problématique femmes-hommes et d’assurer l’égale participation des femmes et des hommes dans toutes les activités.

Esprit d’équipe : Collaborer avec ses collègues à la réalisation des objectifs de l’Organisation; solliciter les apports, apprécier à leur juste valeur les idées et la compétence de chacun et être prêt à apprendre de lui; faire passer l’intérêt de l’équipe avant son avantage personnel ; accepter les décisions finales du groupe et s’y plier, même si elles ne cadrent pas parfaitement avec sa position propre ; partager les réussites de l’équipe et assumer sa part de responsabilité dans ses échecs.

Aptitude à planifier et à organiser : Définir clairement des buts compatibles avec les stratégies convenues ; identifier les activités et tâches prioritaires ; modifier les priorités en fonction des besoins ; prévoir suffisamment de temps et de ressources pour mener sa tâche à bien ; tenir compte des risques et des imprévus dans la planification ; suivre l’exécution des plans et des activités, et les modifier s’il y a lieu ; tirer le meilleur parti du temps imparti.

Formation :

Diplôme universitaire du niveau maîtrise/master en économie ou dans une discipline apparentée. Un diplôme universitaire de premier cycle (licence ou équivalent) assorti d’une expérience professionnelle de deux années supplémentaires pourra, à défaut, être accepté.

Expérience professionnelle :

Au moins sept années d’expérience, à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés, dans le domaine de la recherche et de l’analyse économiques, de l’élaboration de politiques et de l’application des principes économiques aux programmes de développement ou dans des domaines apparentés.
Une expérience de l’analyse des questions de politiques macroéconomiques, accompagnée d’une liste certifiée des publications évaluées par des pairs, est souhaitable.
Une connaissance et une aptitude avérées à appliquer des méthodes quantitatives d’analyse et de modélisation économique, y compris l’utilisation de logiciels économétriques comme STATA, SAS et EVIEWS sont aussi souhaitables.

Connaissances linguistiques :

L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat de l’ONU. Pour le poste à pourvoir, la maîtrise de l’une de ces deux langues est exigée et la connaissance de l’autre est souhaitable. La connaissance d’une autre langue officielle de l’ONU est un atout.

Méthode d’évaluation :

L’évaluation des candidats qualifiés pourra inclure un exercice d’évaluation approfondie, éventuellement suivi d’un entretien axé sur les compétences.

Notice spéciale :

Les fonctionnaires sont soumis(es) à l’autorité du (de la) Secrétaire général(e), qui décide de leur affectation. Au fil de leur carrière, ils (elles) sont censé(e)s changer de fonctions périodiquement, conformément aux règles et procédures en vigueur.

Le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies tient à ce que son personnel comprenne autant de femmes que d’hommes. Les candidatures féminines sont fortement encouragées.

Des antécédents impeccables du point de vue de l’intégrité et du respect des règles déontologiques sont indispensables.

Pour ce poste, les personnes originaires des États Membres suivants, qui sont non représentés ou sous-représentés au Secrétariat de l’ONU au 30 novembre 2020, sont vivement encouragés à faire acte de candidature : Afghanistan, Andorre, Angola, Antigua-et-Barbuda, Arabie saoudite, Bahreïn, Belize, Brésil, Brunéi Darussalam, Cabo Verde, Cambodge, Chine, Comores, Cuba, Djibouti, Dominique, Émirats arabes unis, États fédérés de Micronésie, États-Unis d’Amérique, Fédération de Russie, Gabon, Grenade, Guinée équatoriale, Guinée-Bissau, Îles Marshall, Îles Salomon, Japon, Kiribati, Koweït, Lesotho, Libéria, Libye, Liechtenstein, Luxembourg, Monaco, Mozambique, Namibie, Nauru, Norvège, Oman, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Qatar, République bolivarienne du Venezuela, République de Corée, République démocratique populaire lao, République populaire démocratique de Corée, Saint-Vincent-et les Grenadines, Sainte-Lucie, Saint Marin, Sao Tomé-et-Principe, Soudan du Sud, Suriname, Timor-Leste, Turkménistan, Tuvalu, Vanuatu.

Pour l’Organisation des Nations Unies, la considération dominante dans le recrutement et l’emploi du personnel est la nécessité de s’assurer les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité, tout en tenant compte de la diversité géographique. Toutes les décisions de recrutement sont prises sur la base des qualifications des candidates et candidats et des besoins de l’Organisation. L’Organisation des Nations Unies s’engage à créer un environnement diversifié et inclusif et à instaurer un climat de respect mutuel. Elle recrute et emploie les membres de son personnel quels que soient leur identité de genre, leur orientation sexuelle, leur race, leur religion, leur origine culturelle ou ethnique ou leur handicap. Des aménagements raisonnables peuvent être prévus pour faciliter la participation des candidates ou candidats handicapé(e)s aux procédures de recrutement lorsque cela est indiqué et demandé dans le dossier de candidature

Charte des Nations Unies :

Aux termes du paragraphe 3 de l’Article 101 de la Charte des Nations Unies, la considération dominante dans le recrutement du personnel doit être la nécessité d’assurer à l’Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité. Ne seront pas retenues les candidatures des personnes qui ont commis des violations du droit international des droits de l’homme, des violations du droit international humanitaire, des actes d’exploitation, d’atteintes ou de harcèlement sexuels, ou au sujet desquelles il existe des raisons plausibles de croire qu’elles ont été impliquées dans la commission de tels actes. L’expression « exploitation sexuelle » désigne le fait d’abuser ou de tenter d’abuser d’un état de vulnérabilité, d’un rapport de force inégal ou de rapports de confiance à des fins sexuelles, y compris mais non exclusivement en vue d’en tirer un avantage pécuniaire, social ou politique. On entend par « atteinte sexuelle » toute atteinte physique de nature sexuelle commise par la force, sous la contrainte ou à la faveur d’un rapport inégal, ou la menace d’une telle atteinte. Le harcèlement sexuel s’entend de tout comportement déplacé à connotation sexuelle raisonnablement propre ou de nature à choquer ou humilier, lorsqu’il entrave la bonne marche du service, est présenté comme une condition d’emploi ou crée au lieu de travail un climat d’intimidation, d’hostilité ou de vexation, et lorsque ce comportement est assez grave pour justifier le licenciement de son auteur. La candidature de personnes qui ont commis des infractions autres que des infractions mineures au code de la route ne sera pas retenue.

Sera dûment prise en considération l’importance d’un recrutement effectué sur une base géographique aussi large que possible. Aucune restriction ne sera imposée par l’Organisation à l’accès des hommes et des femmes, dans des conditions égales, à toutes les fonctions, dans ses organes principaux et subsidiaires. Le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies est un espace non-fumeurs.

Les candidats sont invités à respecter scrupuleusement toutes les instructions disponibles sur la plateforme de recrutement en ligne Inspira. Pour des informations plus détaillées, ils ou elles peuvent consulter le manuel d’instructions pour le candidat, en cliquant sur le lien hypertexte « Manuels » sur le côté supérieur droit de la page d’accueil de leur compte Inspira.

Les candidatures feront l’objet d’une évaluation et d’un examen préalables sur la base des informations soumises conformément aux critères d’évaluation de l’avis de vacance de poste et aux dispositions législatives internes applicables de l’Organisation des Nations Unies, notamment la Charte des Nations Unies, les résolutions de l’Assemblée générale, le Statut et le Règlement du personnel, les textes administratives et les directives. Les candidats doivent fournir des informations exhaustives et précises conformément aux instructions fournies sur la plateforme Inspira. Une fois la candidature envoyée, aucune modification, suppression ou révision, ni aucun ajout ou changement ne pourra être fait. Il sera procédé à une vérification des références des candidats faisant l’objet d’une attention particulière pour s’assurer de l’exactitude des renseignements qu’ils ont fournis dans leur candidature.

Les avis de vacance de postes publiés sur le Portail des carrières sont retirés à 11:59 p.m. (heure de New York), le jour de la date limite de dépôt des candidatures.

Aucun frais de dossier.

L’ONU ne perçoit de frais à aucun stade du recrutement (dépôt ou traitement de la candidature, entretien, formation, etc.), et elle ne demande aucune information bancaire.

 

Postuler ici