Le poste est à pourvoir à la Section de la lutte contre la traite des êtres humains et le trafic illicite de migrants, qui relève du Service de la criminalité organisée et du trafic illicite, à la Division des traités de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), à Vienne. La personne titulaire travaille sous la supervision directe et la direction technique du (de la) Chef de la Section et des fonctionnaires supérieur(e)s désigné(e)s, et sous la direction générale du (de la) Chef du Service.
Pour plus d’informations sur l’ONUDC, veuillez consulter notre site Web : www.unodc.org.
Dans les limites des pouvoirs qui lui sont délégués, le (la) spécialiste de la prévention du crime et de la justice pénale exerce les fonctions suivantes :
•Promouvoir l’action menée par l’ONUDC contre la traite des êtres humains et le trafic illicite de migrants dans le cadre général du Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, et du Protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer, additionnels à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée ;
•Élaborer et mettre en œuvre, conformément à sa mission, des projets d’assistance technique, et les activités qui les composent, dans le domaine de la lutte contre la traite des êtres humains et le trafic illicite de migrants, en mettant l’accent sur la justice pénale : Fournir une contribution technique et de fond pour la formulation, la mise en œuvre et l’évaluation des projets ; rassembler et compiler des données et informations générales pertinentes ; réaliser des recherches documentaires et des évaluations ; assurer la liaison avec les pays bénéficiaires et les organismes donateurs pour la mobilisation de ressources ;
•Assurer la coordination et la coopération avec les bureaux extérieurs et autres entités concernées et donner des conseils aux bureaux extérieurs de l’ONUDC au sujet des modalités d’exécution des projets de lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants, ainsi que des possibilités de partenariat et des cahiers des charges détaillés correspondants ;
•Proposer et dispenser des formations et d’autres solutions de renforcement des capacités aux acteurs de la justice pénale, y compris par l’élaboration de supports techniques, et se charger plus particulièrement des tâches suivantes :
•Participer à la conception et à l’organisation d’activités de formation interrégionales, régionales et nationales s’adressant au secteur de la justice pénale et concernant la traite des personnes et le trafic illicite de migrants ; élaborer des supports de formation standard et apporter une contribution en la matière ; organiser et conduire des activités de formation, selon que de besoin ; revoir et réviser les outils de formation et de renforcement des capacités de l’ONUDC ; promouvoir leur utilisation et leur application par les différents groupes cibles ; réunir des informations sur les meilleures pratiques suivies en matière de lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants ; assurer la coordination et la liaison avec les organisations intergouvernementales, les organisations non gouvernementales et les organismes s’occupant de formation sur des questions apparentées à l’échelle internationale, régionale ou nationale ;
•Contribuer à l’exécution générale, à l’ajustement technique et à l’évaluation du Programme mondial contre la traite et du Programme mondial contre le trafic illicite de migrants, et des activités menées dans ce cadre : contribuer au recensement et à l’évaluation des stratégies d’assistance technique des donateurs intervenant dans des initiatives de lutte contre la traite et le trafic illicite ; formuler des propositions et des idées de programmes ou de projets en vue de leur intégration dans les programmes mis en œuvre par l’ONUDC à l’échelle nationale, régionale et mondiale et de leur financement, et contribuer, sur le fond, à d’autres activités visant à promouvoir, encourager et obtenir la mise à disposition de fonds ; mener des consultations avec des organisations et organismes internationaux compétents et des ONG, le cas échéant ; assurer la liaison avec les pays bénéficiaires et les organismes donateurs pour la mobilisation de ressources ;
•Rédiger des présentations techniques sur le Programme mondial contre la traite des personnes et le Programme mondial contre le trafic illicite de migrants ainsi que sur les activités qui les composent ; présenter, au nom de l’ONUDC, des exposés sur des questions de fond ayant trait à la traite des personnes ou au trafic illicite de migrants lors de manifestations régionales ou internationales du secteur de la justice pénale sur le sujet ou d’autres manifestations, selon que de besoin ;
•Apporter des contributions de fond ou établir des rapports techniques ou programmatiques à l’intention de la Commission pour la prévention du crime et la justice pénale, du Conseil économique et social, de l’Assemblée générale et d’autres organes délibérants et techniques, ainsi que de leurs organes subsidiaires. Apporter des contributions de fond ou établir des rapports techniques ou programmatiques sur la traite des personnes et le trafic illicite de migrants à l’intention de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et de ses groupes de travail ;
•Élaborer et rédiger divers documents, tels que documents d’information, correspondance avec les gouvernements, documents de travail, rapports de missions, analyses, notes d’information, exposés, propositions et documents de politique générale, rapports périodiques et ponctuels, études, comptes rendus analytiques, manuels, guides et référentiels ;
•S’acquitter d’autres tâches qui pourraient lui être confiées.
Professionnalisme : posséder une connaissance approfondie et spécialisée de la traite des êtres humains ou du trafic illicite de migrants. Connaître les politiques et pratiques suivies en matière de prévention du crime et de justice pénale ainsi que les mandats de l’ONUDC. Posséder une connaissance pointue des domaines techniques et opérationnels pertinents, ainsi que de très bonnes capacités de recherche et d’analyse. Être capable de cerner les problèmes et de participer à leur résolution. Connaître différentes méthodes et sources de recherche, notamment des sources électroniques (Internet, intranet et autres bases de données). Tirer fierté de son travail et de ses réalisations ; faire preuve de compétence professionnelle et de maîtrise du sujet ; apporter à l’exécution de ses tâches la conscience et le souci d’efficacité voulus pour être en mesure d’honorer les engagements contractés, de tenir les délais impartis et d’obtenir les résultats escomptés ; agir pour des motifs professionnels plutôt que personnels ; persévérer face aux obstacles et aux difficultés ; garder son calme dans les situations de crise. Prendre la responsabilité de transversaliser la problématique femmes-hommes et d’assurer l’égale participation des femmes et des hommes dans toutes les activités.
Aptitude à la communication : s’exprimer clairement et efficacement, tant oralement que par écrit ; écouter les autres, bien les comprendre et donner suite comme il convient ; poser les questions voulues afin d’obtenir des éclaircissements et faciliter le dialogue ; adapter le langage, le ton, le style et la présentation au public auquel on s’adresse ; partager l’information avec tous ceux qu’elle intéresse et tenir chacun au courant.
Esprit d’équipe : collaborer avec ses collègues afin d’atteindre les objectifs de l’Organisation ; solliciter les apports, apprécier à leur juste valeur les idées et la compétence de chacun et être prêt à apprendre de lui ; faire passer l’intérêt de l’équipe avant son avantage personnel ; accepter les décisions finales du groupe et s’y plier, même si elles ne cadrent pas parfaitement avec sa position propre ; partager les réussites de l’équipe et assumer sa part de responsabilité dans ses échecs.
Un diplôme universitaire du niveau du master en droit pénal, en criminologie ou dans les domaines connexes des sciences sociales, des relations internationales, des sciences politiques, du droit ou de l’administration publique, ou dans une discipline apparentée, est exigé. À défaut, un diplôme du premier cycle dans un domaine similaire assorti de deux années supplémentaires d’expérience professionnelle pertinente peut être accepté.
Au moins cinq années d’expérience professionnelle pertinente, à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés, dans le domaine de la prévention du crime et de la justice pénale à l’échelle nationale et internationale sont exigées.
Une expérience pratique de la formulation, de l’exécution et du suivi de projets et une expérience de la coopération internationale pour le développement sont souhaitables.
Une expérience de la rédaction de textes législatifs ou des enquêtes ou poursuites pénales en rapport avec la criminalité transnationale organisée, de préférence concernant des affaires de traite des personnes ou de trafic illicite de migrants, ou dans d’autres rôles ayant trait aux réponses apportées à la traite ou au trafic est souhaitable.
Avoir vécu ou travaillé dans des pays en développement et avoir fait la preuve de sa sensibilisation aux questions transculturelles et aux questions de genre sont souhaitables.
L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat de l’ONU. Pour ce poste, la maîtrise de l’anglais est exigée. La maîtrise du français ou de l’arabe est également exigée. La connaissance d’autres langues officielles de l’ONU (chinois, espagnol et russe) est souhaitable.
Les personnes qui remplissent les critères exigés pourront être invitées à participer à une épreuve d’évaluation et à un entretien axé sur les compétences.
Le poste est financé sur un projet ; il ne sera pourvu que si les fonds nécessaires sont disponibles. L’engagement initial sera d’un an, et il ne sera prolongé que si le mandat est prorogé et/ou si les fonds nécessaires sont disponibles.
Les fonctionnaires sont soumis(es) à l’autorité du (de la) Secrétaire général(e), qui décide de leur affectation. Au fil de leur carrière, ils (elles) sont censé(e)s changer de fonctions périodiquement, conformément aux règles et procédures en vigueur.
Pour l’Organisation des Nations Unies, la considération dominante dans le recrutement et l’emploi du personnel est la nécessité de s’assurer les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité, tout en tenant compte de la diversité géographique. Toutes les décisions de recrutement sont prises sur la base des qualifications des candidates et candidats et des besoins de l’Organisation. L’Organisation des Nations Unies s’engage à créer un environnement diversifié et inclusif et à instaurer un climat de respect mutuel. Elle recrute et emploie les membres de son personnel quels que soient leur identité de genre, leur orientation sexuelle, leur race, leur religion, leur origine culturelle ou ethnique ou leur handicap. Des aménagements raisonnables peuvent être prévus pour faciliter la participation des candidates ou candidats handicapé(e)s aux procédures de recrutement lorsque cela est indiqué et demandé dans le dossier de candidature.
Le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies tient à ce que son personnel comprenne autant de femmes que d’hommes et souhaite que la représentation géographique soit aussi diverse que possible. Les candidatures de femmes sont fortement encouragées.
Vienne est un lieu d’affectation classé H (famille autorisée).
Aux termes du paragraphe 3 de l’Article 101 de la Charte des Nations Unies, la considération dominante dans le recrutement du personnel doit être la nécessité d’assurer à l’Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité. Ne seront pas retenues les candidatures des personnes qui ont commis des violations du droit international des droits de l’homme, des violations du droit international humanitaire, des actes d’exploitation, d’atteintes ou de harcèlement sexuels, ou au sujet desquelles il existe des raisons plausibles de croire qu’elles ont été impliquées dans la commission de tels actes. L’expression « exploitation sexuelle » désigne le fait d’abuser ou de tenter d’abuser d’un état de vulnérabilité, d’un rapport de force inégal ou de rapports de confiance à des fins sexuelles, y compris mais non exclusivement en vue d’en tirer un avantage pécuniaire, social ou politique. On entend par « atteinte sexuelle » toute atteinte physique de nature sexuelle commise par la force, sous la contrainte ou à la faveur d’un rapport inégal, ou la menace d’une telle atteinte. Le harcèlement sexuel s’entend de tout comportement déplacé à connotation sexuelle raisonnablement propre ou de nature à choquer ou humilier, lorsqu’il entrave la bonne marche du service, est présenté comme une condition d’emploi ou crée au lieu de travail un climat d’intimidation, d’hostilité ou de vexation, et lorsque ce comportement est assez grave pour justifier le licenciement de son auteur. La candidature de personnes qui ont commis des infractions autres que des infractions mineures au code de la route ne sera pas retenue.
Sera dûment prise en considération l’importance d’un recrutement effectué sur une base géographique aussi large que possible. Aucune restriction ne sera imposée par l’Organisation à l’accès des hommes et des femmes, dans des conditions égales, à toutes les fonctions, dans ses organes principaux et subsidiaires. Le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies est un espace non-fumeurs.
Les candidats sont invités à respecter scrupuleusement toutes les instructions disponibles sur la plateforme de recrutement en ligne Inspira. Pour des informations plus détaillées, ils ou elles peuvent consulter le manuel d’instructions pour le candidat, en cliquant sur le lien hypertexte « Manuels » sur le côté supérieur droit de la page d’accueil de leur compte Inspira.
Les candidatures feront l’objet d’une évaluation et d’un examen préalables sur la base des informations soumises conformément aux critères d’évaluation de l’avis de vacance de poste et aux dispositions législatives internes applicables de l’Organisation des Nations Unies, notamment la Charte des Nations Unies, les résolutions de l’Assemblée générale, le Statut et le Règlement du personnel, les textes administratives et les directives. Les candidats doivent fournir des informations exhaustives et précises conformément aux instructions fournies sur la plateforme Inspira. Une fois la candidature envoyée, aucune modification, suppression ou révision, ni aucun ajout ou changement ne pourra être fait. Il sera procédé à une vérification des références des candidats faisant l’objet d’une attention particulière pour s’assurer de l’exactitude des renseignements qu’ils ont fournis dans leur candidature.
Les avis de vacance de postes publiés sur le Portail des carrières sont retirés à 11:59 p.m. (heure de New York), le jour de la date limite de dépôt des candidatures.
L’ONU NE PERÇOIT DE FRAIS À AUCUN STADE DU RECRUTEMENT (DÉPÔT OU TRAITEMENT DE LA CANDIDATURE, ENTRETIEN, FORMATION, ETC.), ET ELLE NE DEMANDE AUCUNE INFORMATION BANCAIRE.