Banque Africaine de Développement
DEMANDE DE MANIFESTATION D’INTERET (DMI)
DEPARTMENT DU FINANCEMENT DE L’AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL
Des manifestations d’intérêt sont demandées pour un Consultant en Développement Rural / Spécialiste en Gestion de Cycle de Projet de Développement
- La Banque Africaine de Développement (BAD) invite les candidats éligibles à indiquer leur intérêt pour les services, afin d’apporter une assistance à la Division Développement de l’Infrastructure Rurale (AHFR.2), au Département du Financement de l’agriculture et du Développement Rural (AHFR) ;
- Les prestations prévues dans le cadre de cette mission sont :
- Collaborer avec l’ensemble de l’équipe de préparation des projets ciblés ainsi que les Ministères techniques et partenaires éventuels ;
- Assumer les charges de formulation de propositions précises et documentés en matière de gestion de portefeuille et de cycle de projet (y compris les plateformes agro-industrielles), à l’attention des Chargés de Projet, sur la base de l’approche participative, adoptée comme principe de base dans toutes les démarches ;
- Appuyer au besoin les missions de dialogue menées dans les pays membres régionaux (PMR) cibles ;
- Participer aux visites de terrain organisées avec le Gouvernement afin de mieux apprécier les potentialités et contraintes des sites potentiels identifiés ainsi que les critères liés au choix des priorités ;
- Analyser les requêtes des PMR relatives aux opérations en cours et en instructions, afin de préparer l’avis officiel de la Banque y relatifs ;
- Appuyer les équipes de mission d’évaluation de la Banque sur le terrain et pendant la durée d’instruction des opérations ;
- Préparer et effectuer les missions de supervision des projets en cours, en appui aux équipes de la Banque ;
- Assurer les tâches de gestion portefeuille ;
- Entreprendre des missions stratégiques sur le terrain, dans le cadre des missions de l’équipe chargé de la mise en œuvre du programme-phare de développement des Zones Spéciales des Transformation Agro-Industrielle (ZSTA) dans la PMR ;
- Le consultant entreprendra toute autre tâche requise et instruite par le Chef de Division de AHFR.2.
Les Terms de Référence (ToR) de la Mission sont specifiés en Appendix I.
- Les consultants intéressés sont invités à fournir des informations sur leurs qualifications et leur expérience démontrant leur capacité à entreprendre cette mission (documents, référence à des services similaires, CV, expérience dans des missions similaires, etc.) dans le format spécifié à l’appendice II ;
- Les critères d’éligibilité, l’établissement d’une liste restreinte et la procédure de sélection seront conformes aux règles et procédures de la Banque relatives aux consultants. Veuillez noter que l’intérêt exprimé par un consultant n’implique aucune obligation de la part de la Banque de l’inclure dans la liste restreinte ;
- La durée de la prestation est de six (06) mois ;
- Le lieu de la prestation est Abidjan, et ;
- La date indicative de démarrage est le 03 août 2020 ;
- Les consultants individuels intéressés peuvent obtenir de plus amples renseignements à l’adresse ci-dessous aux heures ouvrables de la Banque.
Pour que la DMI soit prise en considération, le consultant doit être inscrit dans la base de données des consultants DACON de la BAD en suivant le lien : https://www.afdb.org/fr/projects-and- operations/procurement/consultancy-services-e-consultant/
- Les manifestations d’intérêt doivent être reçues en copie électronique à l’adresse e-mail ci-dessous au plus tard le vendredi 31 juillet 2020 à la fin des heures de travail de travail à la Banque à Abidjan ou à 17H00 GMT, avec la mention “AHFR.2 Consultant en Gestion de Cycle de Projet – Nom du Candidat »
Léandre GBELI, E-mail : [email protected]
Olagoke OLADAPO, E-mail : [email protected], avec copie à : Flora Amenan
FOTO, E-mail : [email protected]
Toute question et/ou demande de clarification peuvent être adressées à : Léandre GBELI, E-mail : [email protected], avec copy à : E-mail : Flora Amenan FOTO, E-mail : [email protected]
- Une liste restreinte de trois (03) à six (06) consultants individuels sera établie à la fin du processus de manifestation d’intérêt. Les consultants de la liste restreinte seront évalués sur la base des critères suivants :
Niveau Général d’études |
30% |
Expérience Générale |
15% |
Expérience Relative à la Mission |
35% |
Compétences Informatiques |
10% |
Capacité linguistique |
5% |
Connaissance de la Région |
5% |
Banque Africaine de Développement
DEMANDE DE MANIFESTATION D’INTERET (DMI)
TERMES DE REFERENCE POUR
CONSULTANT EN GESTION DE CYCLE DE PROJET
CONSULTANT INDIVIDUEL POUR ASSISTER LA DIVISION DEVELOPPEMENT DE INFRASTRUCTURE RURALE DE LA BANQUE
Contexte de la mission et du projet
Le concours d’un (01) consultant individuel (francophone ou bilingue anglophone), spécialiste en développement rural est requis pour apporter une assistance à la Division Développement des Infrastructures Rurales (AHFR.2) de la Banque, pour mettre en œuvre le programme de promotion des Zones Spéciales de Transformation Agro-Alimentaires (ZSTA).
La Division AHAI.2 fait partie du Département Finance Agricole et Développement Rural (AHFR) qui a pour objectif de contribuer à la mise en œuvre de la stratégie de la Banque de « Transformation de l’Agriculture en Afrique 2016-2025 », approuvé par le Conseil d’Administration de la Banque et qui fait partie de son agenda des Top 5 et en particulier son objectif de « Nourrir l’Afrique ». Cette stratégie poursuit les quatre (04) objectifs spécifiques du Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine (PDDAA) : (i) contribuer la l’élimination de l’extrême pauvreté en Afrique à l’horizon 2015 ; (ii) mettre fin à la faim et à la malnutrition en Afrique à l’horizon 2025 ; (iii) faire de l’Afrique un net exportateur ; et (iv) positionner l’Afrique au niveau le plus élevé des chaînes de valeurs orientées vers l’exportation, dans les filières où elle a un avantage comparatif.
L’objectif de la « Stratégie de Transformation de l’Agriculture en Afrique » est de transformer l’agriculture africaine en un secteur globalement compétitif, inclusif, and orienté vers les affaires, susceptible de créer de la richesse, produire des emplois rémunérateurs et améliorer la qualité de vie des Africaines. Elle vise également de porter à l’échelle les cas de succès à travers l’Afrique et au-delà.
Elle utilise une approche de chaîne de valeur des produits agricoles, à travers divers zones agroécologiques sur le continent et s’appuie sur un ensemble de sept (07) catalyseurs pour produire la transformation. Il s’agit notamment :
- Accroître la productivité par un cadre catalytique du développement effectif de systèmes de distribution d’intrants et de réduction des pertes post-récoltes ;
- Réaliser la valeur de la production additionnelle par la facilitation de l’accroissement de l’investissement dans les domaines de marchés des produits et l’appui aux incitations de marché ;
- Accroître l’investissement dans les infrastructures catalytiques, à la fois les infrastructures physiques telles que les routes, l’énergie et l’eau, ainsi que les infrastructures intelligentes, notamment l’ICT, qui peuvent avoir des effets positifs ;
- Créer un environnement favorable à l’agrobusiness avec des politiques et règles adéquates ;
- Catalyser les flux de capitaux (en particulier, les prêts commerciaux et l’investissement privé), pour étendre la portée de l’agrobusiness ;
- S’assurer que la transformation donne des résultats sur les besoins de base des Africains, sur la base de l’inclusivité, la durabilité et la nutrition effective, au-delà de ce que le marché peut produire autrement ;
- Coordonner les activités pour donner le coup d’envoi de la transformation, aligner les activités et investissements des différents acteurs, ainsi que guider les premières activités de telle sort que les activités s’orientent là où les acteurs du secteur privé vont se ruer.
L’un des programmes phares actuellement promu dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nourrir l’Afrique est le développement des parcs agro-industriels connu également sous la dénomination « Zones Spéciales de Transformation Agro-Industrielle (ZSTA) ». Les ZSTA, également connue dans certains cas comme Parcs Agro-Industriels, Parcs d’Agrobusiness, Parcs d’Alimentation Méga, Agropoles, Agro-clusters, etc. sont des initiatives de développement spatial ayant pour base l’agriculture, conçues pour concentrer des activités de transformation agricole, dans des zones à grands potentiels agricoles, en vue d’impulser la productivité et intégrer la production, la transformation et la commercialisation d’une liste de produits agricoles. Ces initiatives peuvent ou ne pas bénéficier de statut Spécial de Zones Economiques.
Les ZSTA sont conçues à dessein comme des facilités partagées, pour permettre aux producteurs agricoles, les transformateurs, les collecteurs et distributeurs de fonctionner dans le même environnement, dans le but de réduire les coûts de transaction et de partager les services de développement de l’agro-business, pour une productivité et une compétitivité accrues. Le caractère commun est de regrouper dans une même localité un certain nombre d’entreprises liées au sein d’un sous-secteur donné, avec leurs structures d’appui et prestataires de services, dans le but de créer les conditions d’une plus grande efficacité et des économies d’échelle, tirer profit de synergies, réduire les coûts de transaction, susciter des innovations et des améliorations de productivité, et ainsi d’accroître la compétitivité du sous-secteur.
En apportant des infrastructures adéquates (routes, énergie, eau, TIC, etc.) dans les milieux ruraux disposant d’un grand potentiel agricole, elles sont susceptibles d’attirer des investissements agro-industriels/entrepreneurs privés, pour contribuer au développement économique et social des zones rurales. Le but ultime des ZSTA est de transformer le paysage rural Africain en zones économiques de prospérité. Elles sont destinées à poser les bases du développement agro-industriel de l’Afrique et contribuer à sortir des millions d’Africains de la pauvreté.
Cette approche a été utilisée par de nombreux pays à la fois développés et en voie de développement depuis le milieu des années 1950. Elle requiert d’importants investissements financiers et partenariat effectif entre les secteurs public et privé. Elle requiert également l’existence effective de chaînes de valeur avec la capacité de produire à temps et avec les justes montants, des biens de qualité satisfaisant les besoins du consommateur. Certains pays Africains comme le Maroc et la Tunisie, ont adopté la stratégie de transformation des produits de base dans les années 1990, pendant que d’autres viennent juste de s’y engager. Plusieurs Pays Membres Régionaux (PMR) sont en train de demander un appui financier de la Banque Africaine de Développement pour initier des projets de Zones Spéciales de Transformation Agro-Industrielles (ZSTA). Il s’agit notamment de pays comme le Togo, l’Ethiopie, la Guinée, la Côte d’Ivoire, du Sénégal, Madagascar, Mali, Burkina Faso, Gabon, Egypte, Zambie, Mozambique, l’Afrique du Sud, le Libéria, la Tanzanie, le Kenya, etc.
Objet de la mission :
L’objectif de globale de la mission est d’apporter une assistance technique à la Division de Développement des Infrastructures Rurales (AHFR.2) dans le déploiement du programme phare « Zones de Transformation Agro-Alimentaires (ZTA) » de la Stratégie Nourrir l’Afrique, travers la formulation d’opérations, avec les Autorités des pays cibles, tels que définis dans la Stratégie « Nourrir l’Afrique » 2016-2025 de la Banque.
Principales tâches du consultant Expert en Développement Rural :
Le consultant travaillera sous la responsabilité directe du Chargé de projet de la Banque et la conduite du Chef de Division en charge des Finances et du Développement rural (AHFR.2). Sous la conduite du Chargé de projet, il devra collaborer avec l’ensemble de l’équipe de préparation des projets ciblés ainsi que les Ministères techniques et partenaires éventuels (Co-bailleurs par exemple).
Le consultant sera en charge de la formulation de propositions précises et documentés en matière de gestion de portefeuille et de cycle de projet (y compris les plateformes agro-industrielles), à l’attention du Chargé de Projet. L’approche participative sera adoptée comme principe de base dans toutes les démarches entreprises. Les tâches de la mission seront décomposées en six étapes comme suit :
Missions de dialogue : Le consultant appuiera au besoin les missions de dialogue menées dans les pays cibles, à travers la revue des stratégies et programment nationaux qui s’appliquent, la revue documentée des sites identifiés, l’identification rapide des besoins en infrastructures, la revue liminaire des documents techniques disponibles, l’appui à
l’élaboration des termes de référence des études de faisabilité, l’analyse de la capacité des Institutions en charge de ce volet, et les orientations à donner au futur projet d’investissement;
- Visites de terrain : Le consultant participera aux visites de terrain organisées avec le Gouvernement afin de mieux apprécier les potentialités et contraintes des sites potentiels identifiés ainsi que les critères liés au choix des priorités. Des rencontres (ciblées et en focus group) seront tenues avec l’administration, les services techniques, la société civile, les groupements agricoles, les notabilités locales et autres représentants des populations bénéficiaires. La mission collectera toutes les informations sur les expériences existantes (y compris sur les questions de gestion et maintenance) et les exigences à respecter pour s’assurer de la viabilité du projet sur le plan technique, socio-économique et environnemental ;
- Revue détaillée des études techniques disponibles : Le Consultant analysera les requêtes des pays membres régionaux (PMR) relatives aux opérations en cours et en instructions. La revue, qui devra à chaque fois déboucher sur une note succincte de revue et commentaires, devra particulièrement s’intéresser aux questions ci-après :
Les critères techniques ayant prédéterminés le choix des sites retenus pour l’implantation des infrastructures et ouvrages projetés (parc industriels, centre d’agréation et de services, pistes et digues, aménagements hydro-agricoles, etc.).
La qualité des options techniques envisagées lors des études de faisabilité, la pertinence des choix techniques faits et la précision du chiffrage des investissements prévus (y inclus avec l’exploitation des marchés récents) ;
Le dispositif proposé pour améliorer le niveau d’appropriation des infrastructures et équipements prévue par les acteurs (y compris les usagers et le secteur privé) Mission de préparation et ou d’évaluation : le consultant devra appuyer l’Equipe de la Banque lors desdites missions à travers notamment ce qui suit :
- La préparation des termes de référence spécifiques de la mission relatifs au « volet gestion du cycle de projet et du portefeuille » sur la base des besoins qu’il identifiera ;
- La participation active aux missions de terrain et aux échanges avec les acteurs en présence, notamment pour le volet « gestion du cycle de projet et du portefeuille » ;
- La valorisation de toutes les informations disponibles dans les documents nationaux et régionaux (politiques, stratégies, programmes, etc.), les études de faisabilité (APS, APD, etc.), les rapports et autres études disponibles ;
- La formulation de propositions précises sur le contenu du projet en matière de développement rural et gestion de cycle de projet (tenant compte des projets existants ou prévus dans le moyen terme), la responsabilité des acteurs dans son exécution, ainsi la prise en compte de leurs besoins spécifiques en renforcement des capacités ;
- L’élaboration du planning prévisionnel de mise en œuvre du projet, tenant notamment compte de l’état d’avancement des études techniques, de l’ampleur des travaux envisagés, de la capacité des prestataires (entreprises, cabinets, etc.) et du Maitre d’ouvrage ;
- La définition des résultats attendus de la mise en œuvre du projet tels qu’il ressort du cadre logique (indicateurs, référence, cibles, etc.) ainsi que des risques potentiels spécifiques identifiés et les mesures appropriées de mitigation.
Missions de Supervision : le consultant devra appuyer l’Equipe de la Banque lors desdites mission à travers notamment ce qui suit :
La préparation des termes de référence de la mission ;
Sur le plan technique :
Faire le point des réalisations, composante par composante, en vue de propositions :
- A d’amélioration de la performance pour les projets en cours ; (b) de programmation pour conclure dans de bonnes conditions ;
- S’entretenir avec les autorités locales et les bénéficiaires de leur participation à l’exécution des projets ;
- Examiner l’organisation des projets et les relations entre les divers intervenants, Comparer le niveau des réalisations et les prévisions initiales ;
- Apprécier l’impact des projets sur les bénéficiaires ;
- Evaluer le rythme d’exécution des opérations supervisées et faire des propositions pertinentes permettant d’améliorer sa performance ; et
- Evaluer les mécanismes permettant de garantir l’achèvement du projet dans de bonnes conditions et le maintien des acquis.
Sur le plan financier :
- Vérifier le niveau d’exécution du PTBA de l’année en cours ;
- Vérifier l’éligibilité des dépenses financées à partir des caisses d’avances ;
- Faire le point sur les pièces justificatives, en vue de recommandations permettant de trouver des solutions aux instances de décaissement éventuelles ;
- Faire le point sur la prise en compte des recommandations et observations de la revue des rapports d’audit jugés non acceptables par la Banque ;
- Evaluer le niveau des décaissements et le comparer aux réalisations, en vue d’apprécier l’efficacité dans la mise en œuvre du projet ;
- Vérifier la mobilisation effective des fonds de contreparties nationales ;
- Rechercher des solutions aux obstacles dans l’exécution financière du projet ; et
- Explorer les options de financement des ZSTA.
Sur le plan de la gestion :
- Examiner l’état d’exécution des recommandations depuis les dernières missions de supervision et d’audit du projet ;
- Sensibiliser les responsables des projets sur la nécessité de soumettre, dans les délais, les différents rapports exigés par la Banque et particulièrement les rapports d’audit ;
- Examiner l’état d’avancement des acquisitions des biens et services ; Faire le traitement des dossiers en instance éventuels sur le projet ; et
- S’assurer de la rationalisation de la gestion du projet au cours de cette dernière année d’exécution, notamment en ce qui concerne les coûts, le personnel et de l’ensemble des ressources du projet.
Sur le plan des activités intersectorielles :
- Sensibiliser les Directions des projets respectifs à l’intégration effective des questions intersectorielles dans l’exécution et le suivi des activités des projets en cours ;
- Evaluer l’intégration effective par les projets des questions intersectorielles dans l’exécution et le suivi des activités ; et
- Vérifier la mise en œuvre des mesures environnementales et sociales. ;
- Gestion du Portefeuille : le consultant s’assurera des tâches suivantes :
- Suivi de la mise en vigueur et du premier décaissement des projets ;
- Soumission régulière des programmes de travail et dans les délais requis ;
- Soumission régulière des programmes de travail et budget annuels des projet ; soumission régulière des rapports trimestriels et annuels des projets ;
- Suivi des acquisitions et des décaissements des projets ;
- Soumission régulière des rapports d’audit externe annuel et dans les délais requis ;
- Supervisions régulières des projet ;
- Réalisation des missions de supervision, à mi-parcours et d’achèvement des projets ; mise à jour des données des projets dans le SAP ;
- Toute tâche relative à la gestion du portefeuille des projets ; etc.
RAPPORTS :
Les productions attendues de la part du consultant seront les suivantes :
- Examen des propositions des PMR sur les Zones de Transformation Agro-Alimentaires et donner des conseils sur les réponses au Chef de Mission ;
- rapports thématiques / documents de travail, sur la base de l’instruction du Chef de Division AHFR.2 ;
- résultats de la revue des projets de rapports, y compris les études de faisabilité des différents ZSTA, en utilisant de l’expertise technique pour faire des suggestions et recommandations sur les bonnes pratiques ;
- Tableau spécifique de suivi périodique au besoin, sur les avancées des différents pays ;
- Rédaction de l’aide-mémoire : A la fin de chaque mission dans les pays cibles, la consultant devra rédiger, sous la conduite du chef de mission, ses constats et recommandations en ce qui concerne le « volet gestion de portefeuille » à prendre en compte dans l’aide-mémoire à proposer aux autorités nationales.
- Les rapports de formulation de projets: Le consultant devra dès son retour de mission, et sur une durée ne dépassant pas deux semaines, rédiger sa contribution au contenu de la Note conceptuelle, des rapports d’évaluation (Volume I et II), et des autres notes spécifiques à soumettre au Chef de projet. Il devra régulièrement appuyer la consolidation et veiller à ce que l’ensemble des commentaires reçus au fur et à mesures soit pris en compte dans les versions finales desdits rapports.
- Rapports mensuels d’état d’avancement. Elaboration et soumission de rapports mensuels d’état d’avancement à soumettre au Chef de Division AHFR.2, portant sur l’exécution de ses prestations, au plus tard le 05 suivant la fin de chaque mois ; ce rapport devra refléter l’ensemble des prestations mises en œuvre par le consultant durant ladite période.
DUREE DE LA MISSION :
La mission s’étendra sur une durée de six (06) mois calendaires, renouvelables, sur la base d’une performance satisfaisante. Le démarrage de la mission est le 03 août 2020.
QUALIFICATION DU CONSULTANT :
Le consultant devra être titulaire d’au moins d’un diplôme d’études approfondies (DEA) ou d’un diplôme équivalent en Développement Rural, Ingénierie Agricole, avec un fort biais aux politiques et opérations, ou toute autre discipline pertinente. Il devra justifier d’au moins dix (10) années d’expérience de terrain. Il (elle) devra être très familier (ière) avec les procédures de la Banque Africaine de Développement en matière de gestion du cycle de projet et doit avoir une expérience éprouvée sur les chaînes de valeurs agricoles en Afrique. Le candidat idéal aura une expérience de travail avec les agences de développement international. Il (elle) devra être capable de communiquer couramment, par écrit et oralement en Français et avoir une des bonnes connaissances en Anglais.
Banque Africaine de Développement
DEMANDE DE MANIFESTATION D’INTERET (DMI)
Prière joindre un Curriculum Vitae selon le format suivant :
MODEL CURRICULUM VITAE – AFDB BAD PDF