Le Bureau de lutte contre le terrorisme a été créé par l’Assemblée générale en juin 2017. Le Bureau a cinq fonctions principales : a) piloter l’action menée au titre des divers mandats de lutte contre le terrorisme, à l’échelle du système des Nations Unies, tels que définis par l’Assemblée générale ; b) renforcer la coordination et la cohérence des activités des entités composant l’Équipe spéciale du Pacte mondial de coordination contre le terrorisme pour assurer la mise en œuvre équilibrée des quatre piliers de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies ; c) accroître l’aide que l’Organisation fournit aux États Membres pour renforcer leurs capacités de lutte contre le terrorisme ; d) promouvoir davantage les activités de lutte contre le terrorisme de l’Organisation, leur donner une plus grande visibilité et renforcer la mobilisation de ressources dans ce domaine ; e) veiller à ce que la priorité voulue soit accordée à la lutte contre le terrorisme dans l’ensemble du système des Nations Unies et que les travaux importants menés s’agissant de la prévention de l’extrémisme violent soient fermement ancrés dans la Stratégie.
Le poste à pourvoir relève du Centre des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme du Bureau de lutte contre le terrorisme, au Siège, à New York, où il est rattaché au Groupe chargé de la prévention des attentats à l’arme de destruction massive ou à l’arme chimique, biologique, radiologique ou nucléaire et des interventions en cas d’attentat. Sous la supervision générale du (de la) Chef de Section, le (la) titulaire rend compte au (à la) Chef du Groupe.
•Participer à l’élaboration, à l’exécution et à l’évaluation des programmes et projets qui lui sont confiés ; assurer le suivi et l’analyse de l’élaboration et de l’exécution de programmes et de projets ; examiner les documents et rapports pertinents ; déterminer les problèmes et questions à régler et proposer des solutions ; entretenir des rapports avec les parties concernées ; définir les mesures de suivi à prendre et surveiller leur mise en œuvre.
•Planifier, en tant que consultant(e) et en collaboration avec le client, des ateliers d’appui et d’autres types de réunions interactives, et participer à l’élaboration du plan d’action qu’appliquera le client pour gérer le changement.
•Réunir, analyser et présenter l’information recueillie auprès de sources diverses.
•Contribuer à l’élaboration de politiques, y compris à l’examen et à l’analyse de problèmes et de tendances, ainsi qu’à la préparation d’évaluations ou à d’autres travaux de recherche et d’étude.
•Mener des enquêtes ; concevoir des outils de collecte de données ; examiner, analyser et interpréter les réponses, recenser les problèmes et questions et dégager des conclusions.
•Établir divers documents (projets de documents de base, analyses, chapitres de rapports et d’études, contributions à des publications, etc.).
•Assurer le service fonctionnel de réunions consultatives et autres réunions, conférences, etc., et proposer des questions à inscrire à l’ordre du jour, chercher des participant(e)s, élaborer des documents et préparer des exposés, etc.
•Mener des activités d’information ; mener des ateliers de formation, des séminaires, etc. ; faire des exposés sur certains sujets et activités.
•Diriger des missions ou y participer, encadrer les consultant(e)s externes, les fonctionnaires du pays et autres parties prenantes et rédiger des rapports de mission, etc.
•Coordonner les activités liées au budget et au financement (élaboration et présentation de programmes et projets, établissement de rapports d’activité et d’états financiers, etc.) et établir les documents et rapports connexes (annonces de contributions, programme de travail, budget-programme, etc.).
•S’acquitter de toutes autres tâches qui pourraient lui être confiées.
•Professionnalisme : Connaissances théoriques et pratiques de diverses questions relatives à la lutte antiterroriste, aux armes de destruction massive, chimiques, biologiques, radiologiques ou nucléaires, aux droits humains et aux domaines politique et juridique. Être capable de cerner et d’analyser les problèmes et les questions et de contribuer à les résoudre. Savoir recueillir des données à l’aide de diverses méthodes. Posséder une capacité d’analyse théorique et d’évaluation permettant de mener en toute indépendance des travaux de recherche et d’analyse ; en particulier, connaître et savoir utiliser diverses sources d’information, y compris des sources électroniques (Internet, intranet et autres bases de données). Être capable de faire preuve de discernement dans l’exécution des tâches qui lui sont confiées, de planifier son propre travail et de concilier des priorités concurrentes. Tirer fierté de son travail et de ses réalisations ; faire preuve de compétence professionnelle et de maîtrise du sujet ; apporter à l’exécution de ses tâches la conscience et le souci d’efficacité voulus pour être en mesure d’honorer les engagements contractés, de tenir les délais impartis et d’obtenir les résultats escomptés ; agir pour des motifs professionnels plutôt que personnels ; persévérer face aux obstacles et aux difficultés ; garder son calme dans les situations de crise. Prendre la responsabilité de tenir compte des questions de genre et d’assurer l’égale participation des femmes et des hommes dans toutes les activités.
•Esprit d’équipe : Collaborer avec ses collègues afin d’atteindre les objectifs de l’Organisation ; solliciter les apports, apprécier à leur juste valeur les idées et la compétence de chacun et être prêt à apprendre de lui ; faire passer l’intérêt de l’équipe avant son avantage personnel ; accepter les décisions finales du groupe et s’y plier, même si elles ne cadrent pas parfaitement avec sa position propre ; partager les réussites de l’équipe et assumer sa part de responsabilité dans ses échecs.
•Aptitude à planifier et à organiser : Définir clairement des buts compatibles avec les stratégies convenues ; hiérarchiser les activités et tâches prioritaires ; modifier les priorités en fonction des besoins ; prévoir suffisamment de temps et de ressources pour mener sa tâche à bien ; tenir compte des risques et des imprévus dans la planification ; suivre l’exécution des plans et les modifier s’il y a lieu ; tirer le meilleur parti du temps dont on dispose.
Diplôme universitaire du niveau du master en administration commerciale, gestion ou économie, ou dans une discipline apparentée. À défaut, diplôme universitaire du premier cycle assorti de deux années supplémentaires d’expérience pertinente.
Au moins cinq ans d’expérience, à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés, dans le domaine de la gestion de projets ou de programmes ou de l’administration, ou dans un domaine connexe.
Une expérience de la gestion des programmes ou des projets dans le domaine de la prévention et de l’intervention relatives aux armes de destruction massive, chimiques, biologiques, radiologiques ou nucléaires est requise.
Une expérience de l’élaboration et de l’exécution de projets de renforcement des capacités en matière de lutte contre le terrorisme est souhaitable.
L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat de l’ONU. Pour le poste à pourvoir, la maîtrise de l’anglais (écrit et parlé) est exigée. La connaissance d’une autre langue officielle de l’ONU est un atout.
Les candidat(e)s qualifié(e)s pourront être invité(e)s à participer à une évaluation puis, éventuellement, à un entretien axé sur les compétences.
Ce poste est financé par une contribution extrabudgétaire. La durée de l’affectation ou de l’engagement initial est d’un an. L’engagement ou l’affectation et le renouvellement se feront sous réserve que le poste soit vacant, que les fonds nécessaires soient disponibles, que le budget correspondant soit approuvé ou que le mandat soit prorogé.
En application du paragraphe 7.11 de l’instruction administrative ST/AI/2012/2/Rev.1, les lauréat(e)s du programme Jeunes administrateurs qui ne sont pas resté(e)s en poste à leur premier lieu d’affectation pendant au moins deux ans ne peuvent présenter leur candidature.
Le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies tenant à ce que son personnel comprenne autant de femmes que d’hommes, les candidatures de femmes sont fortement encouragées.
Les fonctionnaires sont soumis(es) à l’autorité du Secrétaire général, qui décide de leur affectation. Au fil de leur carrière, ils (elles) sont censé(e)s changer de fonctions périodiquement, conformément aux règles et procédures en vigueur.
Aux termes du paragraphe 3 de l’Article 101 de la Charte des Nations Unies, la considération dominante dans le recrutement du personnel doit être la nécessité d’assurer à l’Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité. Ne seront pas retenues les candidatures des personnes qui ont commis des violations du droit international des droits de l’homme, des violations du droit international humanitaire, des actes d’exploitation, d’atteintes ou de harcèlement sexuels, ou au sujet desquelles il existe des raisons plausibles de croire qu’elles ont été impliquées dans la commission de tels actes. L’expression « exploitation sexuelle » désigne le fait d’abuser ou de tenter d’abuser d’un état de vulnérabilité, d’un rapport de force inégal ou de rapports de confiance à des fins sexuelles, y compris mais non exclusivement en vue d’en tirer un avantage pécuniaire, social ou politique. On entend par « atteinte sexuelle » toute atteinte physique de nature sexuelle commise par la force, sous la contrainte ou à la faveur d’un rapport inégal, ou la menace d’une telle atteinte. Le harcèlement sexuel s’entend de tout comportement déplacé à connotation sexuelle raisonnablement propre ou de nature à choquer ou humilier, lorsqu’il entrave la bonne marche du service, est présenté comme une condition d’emploi ou crée au lieu de travail un climat d’intimidation, d’hostilité ou de vexation, et lorsque ce comportement est assez grave pour justifier le licenciement de son auteur. La candidature de personnes qui ont commis des infractions autres que des infractions mineures au code de la route ne sera pas retenue.
Sera dûment prise en considération l’importance d’un recrutement effectué sur une base géographique aussi large que possible. Aucune restriction ne sera imposée par l’Organisation à l’accès des hommes et des femmes, dans des conditions égales, à toutes les fonctions, dans ses organes principaux et subsidiaires. Le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies est un espace non-fumeurs.
Les candidats sont invités à respecter scrupuleusement toutes les instructions disponibles sur la plateforme de recrutement en ligne Inspira. Pour des informations plus détaillées, ils ou elles peuvent consulter le manuel d’instructions pour le candidat, en cliquant sur le lien hypertexte « Manuels » sur le côté supérieur droit de la page d’accueil de leur compte Inspira.
Les candidatures feront l’objet d’une évaluation et d’un examen préalables sur la base des informations soumises conformément aux critères d’évaluation de l’avis de vacance de poste et aux dispositions législatives internes applicables de l’Organisation des Nations Unies, notamment la Charte des Nations Unies, les résolutions de l’Assemblée générale, le Statut et le Règlement du personnel, les textes administratives et les directives. Les candidats doivent fournir des informations exhaustives et précises conformément aux instructions fournies sur la plateforme Inspira. Une fois la candidature envoyée, aucune modification, suppression ou révision, ni aucun ajout ou changement ne pourra être fait. Il sera procédé à une vérification des références des candidats faisant l’objet d’une attention particulière pour s’assurer de l’exactitude des renseignements qu’ils ont fournis dans leur candidature.
Les avis de vacance de postes publiés sur le Portail des carrières sont retirés à 11:59 p.m. (heure de New York), le jour de la date limite de dépôt des candidatures.
L’ONU NE PERÇOIT DE FRAIS À AUCUN STADE DU RECRUTEMENT (DÉPÔT OU TRAITEMENT DE LA CANDIDATURE, ENTRETIEN, FORMATION, ETC.), ET ELLE NE DEMANDE AUCUNE INFORMATION BANCAIRE.