Le poste est à pourvoir au Bureau du Coordonnateur résident des Nations Unies à Bissau, Guinée-Bissau. Le/la titulaire relève du Coordonnateur résident et du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme par l’intermédiaire du Chef du Service d’Afrique, de la Division des opérations sur le terrain et de la coopération technique du Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH) et en étroite coopération avec le Bureau régional de l’Afrique australe.
Sous la supervision directe du Coordonnateur résident et sous la direction du HCDH, et avec l’appui fonctionnel de celui-ci, le/la titulaire :
• Aide le Coordonnateur résident et l’équipe de pays des Nations Unies à intégrer les droits de l’homme dans leurs programmes et activités, en particulier dans le Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable et autres instruments essentiels de planification stratégique, notamment en renforçant la capacité de l’équipe de pays de mettre en œuvre une approche fondée sur les droits de l’homme dans le cadre de ses programmes et activités, en procédant à des évaluations de situation et en recensant les capacités et les besoins de cette dernière, en facilitant la coordination au niveau du pays et en faisant office de conseiller pour les activités relatives aux programmes menées par l’équipe de pays ;
• Donne des conseils au Coordonnateur résident et à l’équipe de pays concernant l’élaboration de stratégies et de programmes visant à renforcer les capacités et les institutions nationales de promotion et de protection des droits de l’homme, en se fondant sur une évaluation de la situation, des capacités et des priorités nationales, et facilite l’accès aux connaissances spécialisées dans le domaine des droits de l’homme, notamment en exploitant les ressources et instruments disponibles ;
• Apporte son concours au Coordonnateur résident et à l’équipe de pays dans leur action visant à promouvoir les droits de l’homme en tant que valeur commune des Nations Unies et les aide à faire respecter les normes et règles internationales au moyen de campagnes d’information et de sensibilisation ; le cas échéant et en cas d’urgence d’ordre humanitaire dans le pays d’affectation, donne des conseils sur les moyens d’intégrer les droits de l’homme dans l’action humanitaire et les opérations de relèvement après une crise menées sous la direction du Coordonnateur résident/Coordonnateur humanitaire ; fournit, selon que de besoin, un appui et des conseils au Groupe de la protection ;
• Soutient le Coordonnateur résident, l’équipe de pays et les partenaires nationaux dans leurs relations avec les mécanismes internationaux de défense des droits de l’homme tels que l’Examen périodique universel, les organes conventionnels et les procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme, ainsi que les mécanismes relevant des instruments internationaux pertinents des institutions spécialisées, et notamment favorise la diffusion et le partage d’informations, coordonne ou facilite les contributions de l’équipe de pays et le suivi de la mise en œuvre des recommandations de ces organes dans le cadre des programmes, et aide l’équipe de pays à fournir en temps utile un soutien efficace aux missions de pays pertinentes effectuées par les titulaires de mandat au titre d’une procédure spéciale et d’autres mécanismes de l’ONU ;
• Sur demande et sous la supervision directe et la direction du Coordonnateur résident, fournit des conseils et une assistance technique aux pouvoirs publics et à d’autres parties prenantes nationales, et leur dispense des cours de formation, afin de favoriser une action coordonnée des organismes des Nations Unies pour renforcer les capacités nationales de promotion et de protection des droits de l’homme, y compris de suivi des recommandations des mécanismes de défense des droits de l’homme ;
• S’acquitte de toutes autres tâches connexes qui pourraient lui être confiées.
Professionnalisme : excellente connaissance théorique et pratique d’un large éventail de questions relatives aux droits de l’homme ainsi que des méthodes et techniques propres à régler des problèmes délicats et complexes ; très bonne connaissance des mandats institutionnels, des politiques et des principes directeurs relatifs aux droits de l’homme, y compris des mécanismes et instruments s’y rapportant, ainsi que des activités opérationnelles en faveur du développement, de la paix et de la sécurité, et des affaires humanitaires ; bonne connaissance théorique et pratique des programmes de développement ; connaissance approfondie de la région ou du pays d’affectation, notamment de sa situation dans le domaine des droits de l’homme et sur le plan politique, ainsi que de sa culture, son histoire et ses traditions ; aptitude avérée à mener des analyses approfondies et à tirer des conclusions sur les causes possibles des problèmes liés aux droits de l’homme et sur les solutions envisageables ; sens politique aigu, compétences en matière de plaidoyer et aptitude à comprendre des événements politiques et sociaux délicats et complexes ainsi qu’à réagir comme il convient ; aptitude à exposer des questions et situations relatives aux droits de l’homme, y compris des questions liées à l’égalité des sexes. Tire fierté de son travail et de ses réalisations ; fait preuve de compétence professionnelle et de maîtrise du sujet ; apporte à l’exécution de ses tâches la conscience et le souci d’efficacité voulus pour être en mesure d’honorer les engagements contractés, de tenir les délais impartis et d’obtenir les résultats escomptés ; agit pour des motifs professionnels plutôt que personnels ; persévère face aux obstacles et aux difficultés ; garde son calme dans les situations de crise.
Aptitude à la communication : s’exprime clairement et efficacement, tant oralement que par écrit ; écoute les autres, les comprend bien et donne suite comme il convient ; pose les questions voulues afin d’obtenir des éclaircissements et facilite le dialogue ; adapte le langage, le ton, le style et la présentation au public auquel il s’adresse ; partage l’information avec tous ceux qu’elle intéresse et tient chacun au courant.
Esprit d’équipe : collabore avec ses collègues afin d’atteindre les objectifs de l’Organisation ; sollicite les apports, apprécie à leur juste valeur les idées et la compétence de chacun et est prêt à apprendre de lui ; fait passer l’intérêt de l’équipe avant son avantage personnel ; accepte les décisions finales du groupe et s’y plie, même si elles ne cadrent pas parfaitement avec sa position propre ; partage les réussites de l’équipe et assume sa part de responsabilité dans ses échecs.
Qualités de chef : sert de modèle à son entourage ; arme chacun des membres de son équipe des atouts nécessaires pour atteindre les objectifs visés ; s’emploie avec dynamisme à mettre au point les stratégies opérationnelles requises ; établit et entretient des relations très diverses afin de comprendre les besoins et de s’assurer des appuis ; prévoit les conflits et s’efforce de les résoudre à l’amiable ; s’investit dans le changement et le progrès ; ne se cantonne pas dans le statu quo ; a le courage de prendre des positions impopulaires. Veille à intégrer une perspective de genre dans tous les domaines et à assurer la participation égale des femmes et des hommes à toutes les activités, et donne des directives à cette fin ; fait la preuve d’une bonne connaissance des stratégies visant à équilibrer les effectifs masculins et féminins et manifeste la volonté d’atteindre cet objectif.
Sûreté de jugement/aptitude à décider : discerne les éléments clefs dans les situations complexes et va rapidement au cœur du problème ; recueille toute l’information nécessaire avant de prendre une décision ; s’interroge sur l’incidence à la fois bénéfique et préjudiciable que les décisions peuvent avoir avant de se déterminer ; ne prend de décisions qu’après en avoir mesuré les conséquences pour autrui et pour l’Organisation ; ne propose de lignes d’action ou ne formule de recommandations qu’en toute connaissance de cause ; vérifie les hypothèses en les confrontant aux faits ; s’assure que les dispositions qu’il est envisagé de prendre répondent aux besoins explicitement ou implicitement exprimés ; sait prendre des décisions douloureuses quand les circonstances l’exigent.
Diplôme universitaire de deuxième cycle (master ou équivalent), de préférence en droit, en sciences politiques, en relations internationales ou dans une discipline apparentée. Un diplôme universitaire de premier cycle assorti de deux années supplémentaires d’une expérience pertinente peut être considéré comme un équivalent acceptable.
Au moins dix (10) années d’expérience, acquise aux niveaux national et international et à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés, dans le domaine des droits de l’homme, y compris du développement ou de l’action humanitaire, est exigée.
Une expérience acquise en Afrique dans le domaine des droits de l’homme est souhaitable.
L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat de l’ONU. Pour le poste faisant l’objet du présent avis, la maîtrise de l’anglais est indispensable. La maîtrise du portugais est souhaitable.
Les candidats qualifiés pourront être invités à une épreuve d’évaluation et à un entretien axé sur les compétences.
Pour pouvoir poser leur candidature, les fonctionnaires du Secrétariat doivent avoir à leur actif le nombre requis de mutations latérales ou géographiques, lesquelles seront indiquées dans la notice personnelle et la lettre de couverture.
L’engagement ne sera prolongé que si le mandat est prorogé et si les fonds nécessaires sont disponibles.
Le Secrétariat de l’ONU s’emploie résolument à équilibrer les effectifs masculins et féminins. Les femmes sont vivement encouragées à faire acte de candidature.
Les fonctionnaires sont soumis à l’autorité du Secrétaire général, qui décide de leur affectation. Au fil de leur carrière, ils sont censés changer de fonctions périodiquement, conformément aux règles et procédures en vigueur.
Pour l’Organisation des Nations Unies, la considération dominante dans le recrutement et l’emploi du personnel est la nécessité de s’assurer les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité, tout en tenant compte de la diversité géographique. Toutes les décisions de recrutement sont prises sur la base des qualifications des candidates et candidats et des besoins de l’Organisation. L’Organisation des Nations Unies s’engage à créer un environnement diversifié et inclusif et à instaurer un climat de respect mutuel. Elle recrute et emploie les membres de son personnel quels que soient leur identité de genre, leur orientation sexuelle, leur race, leur religion, leur origine culturelle ou ethnique ou leur handicap. Des aménagements raisonnables peuvent être prévus pour faciliter la participation des candidates ou candidats handicapé(e)s aux procédures de recrutement lorsque cela est indiqué et demandé dans le dossier de candidature.
Aux termes du paragraphe 3 de l’Article 101 de la Charte des Nations Unies, la considération dominante dans le recrutement du personnel doit être la nécessité d’assurer à l’Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité. Aucun candidat ne sera pris en considération par l’ONU s’il s’est rendu coupable de violation du droit international des droits de l’homme ou du droit international humanitaire, d’exploitation sexuelle, d’atteinte sexuelle ou d’infraction autre qu’une infraction mineure au code de la route, ou s’il existe des motifs raisonnables de croire que le candidat a été impliqué dans la commission de l’un de ces actes. L’expression « exploitation sexuelle » désigne le fait de profiter ou de tenter de profiter d’un état de vulnérabilité, d’un rapport de force inégal ou de rapports de confiance à des fins sexuelles, y compris mais non exclusivement en vue d’en tirer un avantage pécuniaire, social ou politique. L’expression « atteinte sexuelle » désigne toute intrusion physique à caractère sexuel commise par la force, sous la contrainte ou à la faveur d’un rapport inégal, ou la menace d’une telle intrusion.
Sera dûment prise en considération l’importance d’un recrutement effectué sur une base géographique aussi large que possible. Aucune restriction ne sera imposée par l’Organisation à l’accès des hommes et des femmes, dans des conditions égales, à toutes les fonctions, dans ses organes principaux et subsidiaires. Le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies est un espace non-fumeurs.
Les candidats sont invités à respecter scrupuleusement toutes les instructions disponibles sur la plateforme de recrutement en ligne Inspira. Pour des informations plus détaillées, ils ou elles peuvent consulter le manuel d’instructions pour le candidat, en cliquant sur le lien hypertexte « Manuels » sur le côté supérieur droit de la page d’accueil de leur compte Inspira.
Les candidatures feront l’objet d’une évaluation et d’un examen préalables sur la base des informations soumises conformément aux critères d’évaluation de l’avis de vacance de poste et aux dispositions législatives internes applicables de l’Organisation des Nations Unies, notamment la Charte des Nations Unies, les résolutions de l’Assemblée générale, le Statut et le Règlement du personnel, les textes administratives et les directives. Les candidats doivent fournir des informations exhaustives et précises conformément aux instructions fournies sur la plateforme Inspira. Une fois la candidature envoyée, aucune modification, suppression ou révision, ni aucun ajout ou changement ne pourra être fait. Il sera procédé à une vérification des références des candidats faisant l’objet d’une attention particulière pour s’assurer de l’exactitude des renseignements qu’ils ont fournis dans leur candidature.
Les avis de vacance de postes publiés sur le Portail des carrières sont retirés à 11:59 p.m. (heure de New York), le jour de la date limite de dépôt des candidatures.
L’ONU NE PERÇOIT DE FRAIS À AUCUN STADE DU RECRUTEMENT (DÉPÔT OU TRAITEMENT DE LA CANDIDATURE, ENTRETIEN, FORMATION, ETC.), ET ELLE NE DEMANDE AUCUNE INFORMATION BANCAIRE.