Consultance pour le recrutement d’un(e) Expert(e) “Elevage et Réduction de la Pauvreté en Zones Pastorales” en Italie.

 

 

 

 

Description de la mission

Sous les orientations du responsable de NSAG, et dans le cadre de l’Accord entre le Ministère de l’Europe et des affaires étrangères de la République française et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la mission de l’expert(e) contribuera aux programmes prioritaires « Meilleure Production » : BP (notamment BP1: Innovation verte et BP4: Accès équitable des petits producteurs aux ressources), « Meilleur Environnement » : BE (notamment BE1: des systèmes agro-alimentaires face au changement climatique) et « Meilleure Vie » : BL (notamment BL2: transformation rurale inclusive et BL5: des systèmes agro-alimentaires résilients).

En particulier, l’expert(e) devra assurer les fonctions suivantes :

  • Contribuer aux programmes globaux/initiatives régionales de la FAO et ses partenaires touchant au domaine de la production animale en milieu pastoral et agropastoral et en particulier à la préparation de la première session du sous-comité élevage (prévu en février 2022).
  • Conseiller et appuyer les pays membres (et partenaires de la FAO) dans la formulation et la mise en œuvre des stratégies et programmes de développement de l’élevage en zone pastorale, en cohérence avec l’extension de la protection sociale.
  • En étroite collaboration avec les bureaux décentralisés de la FAO, et en application de la recommandation du Comité agriculture 2020, contribuer à l’institutionnalisation du pastoralisme à la FAO par une vision partagée et des programmes et activités techniques coordonnées.
  • En étroite collaboration avec les bureaux décentralisés de la FAO, fournir au besoin une expertise technique et assister à la réalisation des programmes et projets d’urgence/préparation à l’urgence de la FAO sur le terrain en zones pastorales et agro-pastorale lorsque ceux-ci concernent les populations d’éleveurs (Catastrophes naturelles, zones en conflit).
  • Se tenir informé sur les développements récents relatifs à la lutte contre la pauvreté en zones pastorales et agropastorales, les enjeux de la jeunesse, la prévention des conflits, gérer et contribuer à des études analytiques dans ce domaine en fonction des demandes.
  • Planifier, organiser, participer aux réunions à caractère politique et/ou technique touchant à la lutte contre la pauvreté en zones pastorales et agro-pastorales ; contribuer à la préparation de rapports, manuels, directives, autres publications spécialisées. Contribuer au maintien de plateformes électroniques/pages web.
  • Apporter une attention particulière aux pays d’Afrique de l’Ouest, notamment sahéliens.

Description du projet ou contexte

Les objectifs principaux de la FAO sont les suivants : contribuer à éradiquer la faim, l’insécurité alimentaire et la malnutrition; éliminer la pauvreté et favoriser le progrès social et économique pour tous; et gérer et utiliser de manière durable les ressources naturelles. L’élevage est un des piliers essentiels à la réalisation de ces objectifs. Secteur en croissance du fait d’une demande en hausse, notamment dans les pays en voie de développement, l’élevage est aussi un levier pour la lutte contre la pauvreté : 1,7 milliard de personnes dans le monde dépendent partiellement ou entièrement de l’élevage pour leur subsistance et on compte parmi eux environ 600 millions d’éleveurs vivant sous le seuil de pauvreté. Le nombre d’éleveurs en zones pastorales est estimé à plus de 200 millions dans le monde.

La Division Production et Santé Animales (NSA) de la FAO contribue à ces objectifs en se concentrant sur le lien entre l’élevage et l’environnement (optimiser les systèmes de production afin d’assurer une utilisation efficace des ressources naturelles), sur les aspects santé publique (Contrôle des maladies à potentiel zoonotique) et le contrôle des maladies ayant des conséquences économiques importantes (maladies transfrontières) ; et enfin sur le renforcement des capacités des petits producteurs, y compris pastoralistes, afin qu’ils puissent bénéficier de la forte croissance de la demande mondiale pour les produits d’origine animale comme moteur de lutte contre la pauvreté.

Le développement des zones pastorales a souvent été négligé par les gouvernements des pays concernés. Il y a aujourd’hui une reconnaissance accrue au niveau international du rôle économique et politique de l’élevage en zones pastorales, des changements qu’ont connu les systèmes d’élevage pastoraux ces dernières années et de la nécessité qu’il y a à investir dans le développement des zones pastorales afin d’assurer un futur prospère et plus sûr notamment aux populations y résidant.

Le pastoralisme est vital en Afrique de l’Ouest, notamment dans la plupart des pays prioritaires pour l’aide française au développement (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad, Sénégal). Ces pays francophones doivent être particulièrement ciblés. De plus, le soutien du pastoralisme est un des moyens permettant d’assurer un revenu décent et des emplois dans les zones défavorisées. Il s’agit donc d’une des pistes permettant de lutter contre l’insécurité et d’atténuer les conflits.

La mobilisation accrue de la FAO sur le pastoralisme s’est traduite par la reconnaissance par la 27e session du Comité de l’agriculture, en octobre 2020, du rôle important joué par les parcours et le pastoralisme pour soutenir les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et la nutrition de millions de personnes, et l’adoption d’une année internationale du pastoralisme (2026).

Positionnement fonctionnel

L’expert(e) est placé(e) sous l’autorité directe du/de la responsable de la branche Production Animale et Ressources Génétiques (NSAG) et sous la supervision du Directeur de la Division Production et Santé Animale (NSA). Dans le cadre de sa mission, il/elle collabore avec le personnel, au sein de la division, mais aussi avec les personnels des autres départements et unités de la FAO concernés. L’expert(e) travaille notamment avec des équipes multidisciplinaires au sein de la Division de la transformation rurale inclusive et de l’égalité femmes-hommes (ESP), de la Division de l’économie agroalimentaire (ESA) et le Bureau des Urgences et de la Résilience (OER) de la FAO.

Profil souhaité

Pré-requis minimum:

  • Doctorat vétérinaire/Diplôme d’Ingénieur Agronome/Master en Production Animale / sciences économiques et sociales spécialisées en pastoralisme ou équivalent
  • Minimum 7 ans d’expérience professionnelle en production animale, développement des filières animales, ou développement rural;
  • Expérience et connaissances démontrées dans le domaine de l’élevage dans les pays en développement, en particulier si possible en zones pastorales
  • Très bonne maîtrise du Français et de l’Anglais

Qualités requises

  • Bonne capacité à travailler en équipe;
  • Bonne communicatrice / Bon communicateur;
  • Bonne capacité de réseautage;
  • Disponibilité à voyager.

Capacités techniques et fonctionnelles

  • Une expérience professionnelle sur plusieurs lieux (notamment sur le terrain) ou dans plusieurs domaines, est un atout;
  • Bon niveau d’expérience dans le développement des zones pastorales;
  • Bon niveau d’expérience en gestion de projets et programmes.

Capacités démontrées de rédaction.

Conditions particulières d’exercice et moyens d’exercice

L’expert(e) sera basé(e) au siège de la FAO à Rome, au sein de la division NSA.

La FAO mettra à sa disposition un bureau équipé, les moyens de communication, les services administratifs et de gestion, la prise en charge des frais de mission, notamment à l’international, lorsque requis par le superviseur.

Modalités d’évaluation

L’expert(e) est placé(e) sous l’autorité directe de la Division NSA et en particulier la branche Production Animale et Ressources Génétiques (NSAG).

Il / elle est basé(e) dans les locaux de cette unité, au siège de la FAO à Rome, où il/elle dispose des équipements et services nécessaires à la bonne réalisation de sa mission.

L’expert(e) est en contact avec la Représentation permanente de la France auprès de la FAO qu’il/elle informe de façon régulière, de même qu’avec le service sectoriel compétent du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères chargé du suivi de sa mission depuis Paris (DGM/DDD/ALIM).

Des échanges sur l’activité de l’expert(e) ont lieu au moins une fois par an entre la FAO (NSA), l’Ambassadeur, Représentant permanent de la France auprès de la FAO et le Ministère.

Par ailleurs, l’expert(e) remet un rapport annuel au directeur de NSA et au chef de la branche Production Animale et Ressources Génétiques (NSAG), ainsi qu’à la Représentation permanente de la France auprès de la FAO et au service concerné du MAE (DGM/DDD/ALIM).

Date limite de candidature : 03/10/2023

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