Résultat du service
L’objectif est principalement de soutenir le travail de l’Unité de pollution de la source à la mer, en fournissant spécifiquement un soutien exceptionnel à la phase de démarrage et de lancement de ces deux initiatives et de soutenir les efforts supplémentaires de mobilisation de ressources de la SSPU.
Devoirs et responsabilités
Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) est la principale autorité environnementale mondiale qui définit l’agenda environnemental mondial, promeut la mise en œuvre cohérente de la dimension environnementale du développement durable au sein du système des Nations Unies et sert de défenseur faisant autorité en faveur de l’environnement mondial. Son mandat est de coordonner le développement d’un consensus politique environnemental en surveillant l’environnement mondial et en portant les problèmes émergents à l’attention des gouvernements et de la communauté internationale pour qu’ils agissent. La Division des écosystèmes du PNUE travaille avec des partenaires internationaux et nationaux, fournissant une assistance technique et un développement des capacités pour la mise en œuvre de la politique environnementale et renforçant la capacité de gestion environnementale des pays en développement et des pays à économie en transition. Il est largement reconnu que la pollution d’origine terrestre a un impact sur la santé des écosystèmes aquatiques, notamment côtiers et marins. Au fil du temps, la croissance démographique a entraîné une augmentation de la demande en eau, en nourriture et en biens de consommation. Le nombre croissant d’activités anthropiques et l’intensification des secteurs productifs exigeant une croissance de la production et de la consommation de substances ont entraîné une augmentation de la pollution provenant de sources ponctuelles et diffuses. Dans de nombreuses régions du monde, les voies navigables et les zones côtières sont encore utilisées comme dépotoirs pour éviter les coûts de traitement et d’élimination. En outre, les événements météorologiques extrêmes et le changement climatique exercent une pression supplémentaire sur les écosystèmes et les ressources naturelles. Les catastrophes naturelles induites par le climat (par exemple les inondations) augmentent les risques de déversement de polluants avec des conséquences majeures sur la santé humaine et les écosystèmes. Il est largement reconnu que la pollution des eaux usées a un impact sur la santé des écosystèmes aquatiques, notamment côtiers et marins. Au fil du temps, la croissance démographique a entraîné une demande croissante d’eau, de nourriture et de biens de consommation. Le nombre croissant d’activités anthropiques et l’intensification des secteurs productifs exigeant une croissance de la production et de la consommation de substances ont entraîné une augmentation de la pollution provenant de sources ponctuelles et diffuses. Dans de nombreuses régions du monde, les voies navigables et les zones côtières sont encore utilisées comme dépotoirs pour éviter les coûts de traitement et d’élimination. En outre, les événements météorologiques extrêmes et le changement climatique exercent une pression supplémentaire sur les écosystèmes et les ressources naturelles. Les catastrophes naturelles induites par le climat (par exemple les inondations) augmentent les risques de déversement de polluants avec des conséquences majeures sur la santé humaine et les écosystèmes. L’Unité de la pollution de la source à la mer du PNUE joue un rôle crucial dans l’identification et la réponse au défi de la pollution d’origine terrestre. L’unité se concentre sur des questions telles que les eaux usées et ses activités contribuent à atteindre les objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030 de développement durable, en particulier les ODD 6 et 14. Elles contribuent également à la stratégie à moyen terme du PNUE 2022-2025,ainsi qu’à la mise en œuvre du sous-programme d’action du PNUE sur les produits chimiques et la pollution. Les travaux de l’Unité contribuent également à la mise en œuvre de nombreuses résolutions de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA), notamment « Lutter contre la pollution de l’eau pour protéger et restaurer les écosystèmes liés à l’eau » (UNEP/EA.3/10), « Protection des le milieu marin dû aux activités terrestres » (UNEP/EA.4/11). Pour relever les défis posés par la pollution d’origine terrestre, l’Unité met en œuvre le projet intitulé « Protéger le milieu marin contre la pollution d’origine terrestre grâce à une coordination renforcée de l’action mondiale ». Le projet, d’une durée de cinq ans, vise à renforcer les réponses à la pollution d’origine terrestre, à renforcer la coopération et à favoriser l’action pour résoudre les problèmes liés à la pollution des eaux usées, à la gestion des éléments nutritifs et aux déchets marins. Un nouveau projet intitulé « Prévenir et lutter contre la dégradation des écosystèmes d’eau douce et marins de la source à la mer », qui fera suite au projet 522.4 « Prévenir et lutter contre la dégradation des écosystèmes d’eau douce et marins de la source à la mer », démarrera prochainement. Dans le cadre de ce projet, deux initiatives de mobilisation de ressources proposées par la SSPU ont été réalisées avec succès : i) « Stratégies, capacités et données pour la surveillance des eaux usées et de l’environnement en Afrique » d’une durée de 36 mois – DG HERA de la CE ; ii) « Amélioration de la gestion des eaux usées, de la gestion des nutriments et de l’assainissement pour les communautés côtières marginalisées à Sabah, en Malaisie » d’une durée de 18 mois – Fonds fiduciaire des Nations Unies pour les ODD en Malaisie. Des ressources supplémentaires doivent être mobilisées pour la mise en œuvre complète du nouveau projet. Un responsable de la gestion de projet P-3 sera embauché pour mettre en œuvre ces projets et soutenir la mobilisation de ressources supplémentaires. Néanmoins, le processus de sélection prend plus de temps que prévu et il n’est pas prévu que le responsable de la gestion du projet entre en fonction avant juin-juillet 2023. L’Unité de pollution de la source à la mer (SSPU) a un besoin urgent des services d’un consultant à court terme ( 3 mois) pour soutenir la phase de démarrage et lancer ces deux initiatives et pour soutenir les efforts supplémentaires de mobilisation de ressources de la SSPU, qui pourraient inclure le soutien à la conception d’une plateforme multi-pays de co-investissement dans les eaux usées dans le cadre du GCF (Fonds vert pour le climat), et une collaboration potentielle pour catalyser le financement des eaux usées et de l’assainissement avec le Fonds des Nations Unies pour l’assainissement et l’hygiène. Le consultant international soutiendra le travail de l’unité de pollution de la source à la mer de la branche marine et eau douce du PNUE, en particulier avec le développement d’un programme à plus long terme sur les eaux usées en adoptant des approches circulaires et une seule santé appliquées aux secteurs à fort impact des eaux usées. . Cette mission s’effectue au sein de la Division des écosystèmes du PNUE, Branche marine et eau douce (MFWB), Unité de pollution de la source à la mer, sous la supervision directe du responsable de la gestion du programme responsable de la gestion des eaux usées et travaillera à domicile.Tâches et responsabilités Le consultant international : • Soutenir la phase de démarrage et de lancement de l’initiative sur les « Stratégies, capacités et données pour la surveillance des eaux usées et de l’environnement en Afrique ». • Soutenir la phase de démarrage et le lancement de l’initiative sur « l’amélioration de la gestion des eaux usées, de la gestion des nutriments et de l’assainissement pour les communautés côtières marginalisées à Sabah, en Malaisie ». • Fournir un soutien spécialisé aux efforts de mobilisation de ressources stratégiques de la SSPU liés au nouveau projet « Prévenir et lutter contre la dégradation des écosystèmes d’eau douce et marins, de la source à la mer ». • Effectuer d’autres tâches selon les besoins.
Qualifications/compétences particulières
Qualifications académiques : Un diplôme universitaire de maîtrise en études de développement, durabilité, sciences de l’environnement, gestion de l’environnement, eau, eaux usées, sciences politiques ou dans un autre domaine connexe est requis. Au moins 7 ans d’expérience requise dans la conception et la mise en œuvre de projets de gestion durable des eaux usées au niveau international, de préférence avec une expérience en phase de création, de lancement et/ou d’évaluation de projets ou de programmes pour des organisations multilatérales. Dans le cadre de cette expérience, un minimum de quatre (4) années d’expérience dans la mobilisation de ressources pour les agences des Nations Unies est souhaitable. ” Expérience souhaitable : Connaissance démontrant une expérience de travail dans le domaine de la gestion des eaux usées, notamment au Kenya, en Afrique du Sud, en Éthiopie et en Malaisie. Une solide familiarité avec le objectifs et ambitions du Programme des Nations Unies pour l’environnement, ainsi qu’avec ses processus et lignes directrices pour la gestion de projet et la mobilisation des ressources. Le consultant doit faire preuve d’ambition en tant que penseur systémique et démontrer clairement les compétences suivantes : 1. Excellentes compétences en communication. 2. Connaissances informatiques (en particulier dans l’utilisation des programmes MS Office.) 3. Solide travail d’équipe et capacité à établir des relations. 4. Excellentes capacités de recherche et compétences analytiques.
Langues
L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat des Nations Unies. Pour le conseil, la maîtrise de l’anglais oral et écrit est requise. La connaissance d’une autre langue de l’ONU est souhaitable.
Pas de frais
LES NATIONS UNIES NE FACTURENT AUCUN FRAIS À AUCUNE ÉTAPE DU PROCESSUS DE RECRUTEMENT (CANDIDATURE, RÉUNION D’ENTREVUE, TRAITEMENT OU FORMATION). LES NATIONS UNIES NE S’INTÉRESSENT PAS AUX INFORMATIONS SUR LES COMPTES BANCAIRES DES CANDIDATS.
Clôture le 7 avril 2024