L’Organisation mondiale de la santé (OMS) lance un avis d’appel d’offre pour le recrutement d’un Consultant pour Révision du programme de formation préalable, Nairobi, Kenya

 

1. Contexte 

La Division de la santé reproductive et maternelle a récemment révisé/développé la plupart de ses documents en fonction des technologies, innovations et tendances émergentes dans le domaine de la santé reproductive, maternelle et néonatale.   Les documents révisés/développés sont conformes à la Constitution du Kenya 2010-43(1), à l’Objectif de développement durable 3 (ODD), à la Politique de santé reproductive 2022, aux Lignes directrices nationales pour des soins obstétriques et périnatals de qualité 2022 et à d’autres documents tels que guidés par l’OMS et le contexte kenyan.  Le Kenya dispose d’un cadre politique de santé favorable, d’une Politique nationale de santé reproductive, des Lignes directrices nationales pour des soins obstétriques et périnatals de qualité et de la Feuille de route de la SMN, entre autres documents politiques de soutien qui ont guidé la révision ou l’élaboration des documents.

Français Au vu de ce qui précède, le Ministère de la Santé/Division de la Santé Maternelle et Reproductive (DRMH) travaille  avec les principales institutions de formation médicale (publiques, privées et confessionnelles), les organismes de réglementation et les organismes professionnels, entre autres parties prenantes, pour intégrer et aligner le programme de formation initiale sur les décisions éclairées actuelles, les tendances actuelles et les questions émergentes en matière de santé reproductive (c’est-à-dire la santé maternelle et néonatale, la planification familiale, les produits de santé, les technologies/commodités en matière de santé reproductive et la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes). C’est dans ce contexte que l’OMS propose d’engager un consultant national pour fournir au Ministère de la Santé/Division de la Santé Maternelle et Reproductive (DRMH) une assistance technique et une facilitation dédiées pour (i)  soutenir la sensibilisation des institutions de formation cartographiées (publiques, privées et confessionnelles), des organismes de réglementation et des organismes professionnels, entre autres parties prenantes, afin de les impliquer dans les documents révisés/mis à jour du Ministère de la Santé, axés sur les tendances, les questions, les innovations et les technologies émergentes en matière de santé maternelle et néonatale, de planification familiale et de santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes ; et (ii) travailler en collaboration avec les organismes de réglementation et professionnels pour guider les examens techniques et favoriser l’intégration des documents dans le programme de formation.

L’appui technique en matière de conseil est conçu pour (i) aider le ministère de la Santé à sensibiliser les institutions de formation médicale, (ii) travailler avec les organismes de réglementation et professionnels, et en consultation avec les structures compétentes du ministère de la Santé (c’est-à-dire les principales directions/divisions des départements de la Santé des États respectifs) ; pour guider les examens techniques des documents de référence révisés/mis à jour du ministère de la Santé axés sur la santé maternelle et néonatale, la planification familiale et la santé sexuelle et reproductive des adolescents, qui aboutiraient à la réorganisation des programmes de formation préalable respectifs des institutions de formation cartographiées .

2. Étendue des travaux

Rattaché directement au Conseiller principal en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs (SDSR), le consultant coordonnera le soutien apporté au ministère de la Santé pour sensibiliser les institutions de formation (publiques, privées et confessionnelles), les organismes de réglementation et les organismes professionnels, entre autres parties prenantes, sur l’intégration et l’alignement du programme de formation initiale sur les décisions éclairées actuelles, les tendances actuelles et les questions émergentes en matière de santé reproductive (santé maternelle et néonatale, planification familiale, produits de santé, technologies/marchandises en matière de santé reproductive et santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes), dans un cadre défini dans le temps. Pour y parvenir, le consultant devra :

  • Réaliser un examen documentaire des programmes et du matériel de formation préalable actuels afin d’identifier les besoins et les lacunes en matière de formation qui doivent être comblés
  • En collaboration avec le ministère de la Santé et les parties prenantes concernées, coordonner la sensibilisation, la révision et la mise à jour des programmes de formation préalable afin d’inclure :
  1. Santé maternelle et néonatale (soins obstétricaux et néonatals d’urgence (SONU) ; soins après avortement, surveillance et réponse aux décès maternels périnatals (SPMR) ; lignes directrices sur les soins personnels ; ensemble de soins continus, produits de santé maternelle et néonatale, échographie obstétricale au point de service, normes de santé maternelle et néonatale, formation sur les fistules, lignes directrices nationales pour des soins obstétricaux et périnatals de qualité ; et politique de santé reproductive). 
  2. Planification familiale (Pack d’orientation LNGIUS/DMPA SC, Packs de formation à la planification familiale (Module 1 – Planification familiale, Module 2 – Planification familiale post-partum ; et Module 3 – Contraceptifs chirurgicaux volontaires) ; Gestion des produits et technologies de la santé) ; et 
  3. Santé sexuelle et reproductive des adolescents (manuel de formation adapté aux jeunes, Comprendre l’adolescence et lignes directrices pour les parents et les tuteurs de l’ASRH)
  • En collaboration avec le ministère de la Santé, coordonner la formation des formateurs en formation initiale et continue et des prestataires de services sur les lignes directrices révisées et mises à jour du ministère de la Santé.
  • Entreprendre d’autres tâches connexes sur demande.

LIVRABLES :

  • Rapport initial sur l’approche et la méthodologie proposées pour compléter la portée des travaux
  • Rapport d’analyse des lacunes issu de l’examen des programmes et des supports de formation actuels
  • Feuille de route pour la révision et la mise à jour du programme de formation initiale
  • Faciliter la révision et l’intégration des mises à jour dans le programme de formation initiale
  • Programme mis à jour intégrant les nouvelles mises à jour

3. Qualifications, expérience, compétences et langues

DIPLÔMES D’ÉTUDES : 

Essentiel : Diplôme universitaire en médecine (obstétrique et gynécologie, pédiatrie); soins infirmiers; médecine communautaire, santé publique ou autre domaine connexe d’un institut accrédité/reconnu.

Souhaitable : Diplôme d’études supérieures en médecine ou en santé publique

EXPÉRIENCE

Essentiel : Au moins dix années d’expérience professionnelle à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés dans le domaine de la santé sexuelle, reproductive, maternelle, néonatale et adolescente (SRMNAH) 

Souhaitable : Une expérience considérable dans la mise en œuvre de formations SRMNAH au niveau national et au niveau du comté, dans l’élaboration de programmes et de matériels de formation et d’autres matériels, dans l’animation de formations avec diverses parties prenantes, notamment les professionnels de la santé, les établissements de formation, le ministère de la Santé ; une expérience professionnelle pertinente avec l’OMS et/ou les agences des Nations Unies.

COMPÉTENCES

  • Connaissances avérées en matière de santé sexuelle, reproductive, maternelle, néonatale et adolescente dans le cadre du renforcement des capacités et de la formation
  • Capacité à analyser des documents techniques tels que des programmes, des politiques, des normes et des lignes directrices pour identifier les problèmes importants, formuler des opinions et tirer des conclusions et des recommandations.
  • Capacité à s’engager, à créer un consensus, à communiquer efficacement et à s’engager à collaborer efficacement avec d’autres partenaires clés dans le paysage du programme SRMNAH.
  • Excellentes compétences en communication, en particulier la capacité de rédiger des documents de manière logique et professionnelle.
  • Solides compétences interpersonnelles, diplomatie et tact pour communiquer efficacement avec des fonctionnaires de haut niveau, de multiples parties prenantes et des professionnels issus de milieux culturels et professionnels divers ; et
  • Solides compétences professionnelles en communication orale et en rédaction, y compris l’élaboration de rapports, de présentations orales et de documents techniques/persuasifs.

LANGUES 

⦁ Essentiel : Excellente connaissance de la langue anglaise. 

4. Supervision technique 

Le consultant sera sous la supervision de ;

Conseiller principal – Santé et droits sexuels et reproductifs (SDSR)
Bureau de pays de l’OMS au Kenya, Complexe des Nations Unies à Gigiri, Bloc P, Niveau 1,
BP 45335, 00100 Nairobi, Kenya 

5. Localisation 

Le consultant travaillera hors site mais pourra être amené à se rendre de temps à autre au bureau de l’Organisation mondiale de la santé situé à Nairobi, au Kenya, plus précisément au Bureau des Nations Unies à Nairobi, Complexe des Nations Unies à Gigiri, Bloc P Niveau 1, BP 45335-00100. 

6. Voyage 

Le consultant peut être amené à effectuer des déplacements limités dans le cadre de cette mission. 

Le consultant élaborera (dans le cadre du rapport initial) un plan de mise en œuvre personnalisé (plan d’action) pour soutenir la gamme d’ateliers et de formations convenus qui comprendra un plan de voyage (objectif) et des dates et lieux indicatifs. 

7. Rémunération et budget (frais de déplacement exclus)

Le consultant sera rémunéré à hauteur de 34 549 KES par jour pendant 90 jours ouvrables, hors frais de déplacement, avec possibilité de prolongation.

Le montant sera actuellement en shilling kenyan (KES)

 Informations Complémentaires 

  • Cet avis de vacance de poste peut être utilisé pour identifier des candidats pour d’autres postes de consultants similaires au même niveau.
  • Seuls les candidats sérieusement pris en considération seront contactés.
  • Un test écrit peut être utilisé comme forme de sélection.
  • Si votre candidature est retenue pour un entretien, vous devrez fournir, à l’avance, une copie numérisée du ou des diplômes/certificats requis pour ce poste. L’OMS ne prend en compte que les qualifications d’enseignement supérieur obtenues auprès d’un établissement accrédité/reconnu dans la base de données mondiale sur l’enseignement supérieur (WHED), une liste mise à jour par l’Association internationale des universités (AIU)/Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). La liste est accessible via le lien : http://www.whed.net/. Certains certificats professionnels peuvent ne pas apparaître dans la WHED et nécessiteront un examen individuel.
  • Pour plus d’informations sur les opérations de l’OMS, veuillez consulter : http://www.who.int.
  • L’OMS s’engage à créer un environnement diversifié et inclusif de respect mutuel. L’OMS recrute des collaborateurs sans distinction de handicap, de sexe, d’identité de genre, d’orientation sexuelle, de langue, de race, d’état civil, de religion, d’origine culturelle, ethnique et socio-économique, ou de toute autre caractéristique personnelle.
  • L’OMS s’engage à assurer la parité des sexes et la diversité géographique au sein de son personnel. Les femmes, les personnes handicapées et les ressortissants d’États Membres non représentés ou sous-représentés (https://www.who.int/careers/diversity-equity-and-inclusion) sont vivement encouragés à postuler aux emplois de l’OMS.
  • Les personnes handicapées peuvent demander des aménagements raisonnables pour leur permettre de participer au processus de recrutement. Les demandes d’aménagements raisonnables doivent être envoyées par courrier électronique à [email protected].
  • Un dossier impeccable en matière d’intégrité et de normes éthiques professionnelles est essentiel. L’OMS est fière de disposer d’un personnel qui adhère aux normes éthiques et professionnelles les plus élevées et qui s’engage à mettre en pratique la Charte des valeurs de l’OMS (https://www.who.int/about/who-we-are/our-values).
  • L’OMS applique une tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des abus sexuels (EAS), du harcèlement sexuel et d’autres types de comportement abusif (c’est-à-dire la discrimination, l’abus d’autorité et le harcèlement). Tous les membres du personnel de l’OMS ont un rôle à jouer dans la promotion d’un lieu de travail sûr et respectueux et doivent signaler à l’OMS tout cas avéré ou suspecté d’EAS, de harcèlement sexuel et d’autres types de comportement abusif. Pour s’assurer que les personnes ayant des antécédents avérés d’EAS, de harcèlement sexuel ou d’autres types de comportement abusif ne sont pas embauchées par l’Organisation, l’OMS procédera à une vérification des antécédents des candidats présélectionnés.
  • L’OMS a un environnement sans fumée et ne recrute pas de fumeurs ou de consommateurs de tabac sous quelque forme que ce soit.
  • Les consultants doivent effectuer le travail en tant qu’entrepreneurs indépendants à titre personnel, et non en tant que représentant d’une entité ou d’une autorité. 
  • L’OMS n’aura aucune responsabilité pour les impôts, droits, cotisations de sécurité sociale ou autres contributions payables par le consultant. Le consultant sera seul responsable de la retenue et du paiement des impôts, droits, cotisations de sécurité sociale et autres contributions qui lui sont applicables dans chaque lieu/juridiction dans lequel le travail ci-dessous est effectué, et le consultant n’aura droit à aucun remboursement de la part de l’OMS.
  • Veuillez noter que les contrats de l’OMS sont conditionnés à la confirmation par les membres du personnel qu’ils sont vaccinés comme l’exige l’OMS avant d’entreprendre une mission de l’OMS, sauf lorsqu’un problème de santé ne permet pas une telle vaccination, comme certifié par les services de santé et de bien-être du personnel de l’OMS (SHW). Le candidat retenu sera invité à fournir des preuves pertinentes liées à cette condition. Une copie de la carte de vaccination mise à jour doit être partagée avec le service médical de l’OMS dans le cadre du processus d’autorisation médicale. Veuillez noter que certains pays exigent une preuve de vaccinations spécifiques pour l’entrée ou la sortie. Par exemple, une preuve/certification officielle de vaccination contre la fièvre jaune est requise pour entrer dans de nombreux pays. Les recommandations de vaccination spécifiques à chaque pays sont disponibles sur le site Web de l’OMS consacré aux voyages internationaux et à la santé et au bien-être du personnel. Pour toute question relative à la vaccination, veuillez contacter directement SHW à l’adresse [email protected].
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