Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) lance un avis d’appel d’offre pour le recrutement d’un(e) Consultant(e) national(e) chargé(e) d’appuyer la mise à jour du protocole PECMA, Antananarivo, Madagascar
L’UNICEF travaille dans certains endroits les plus difficiles du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Pour sauver leur vie. Pour défendre leurs droits. Pour les aider à réaliser leur potentiel. Dans 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, partout, chaque jour, pour construire un monde meilleur pour tous.
Et nous n’abandonnons jamais.
Pour chaque enfant, un Champion
Contexte et Objectifs :
En 2015, le monde s’est engagé envers les objectifs de développement durable (ODD), y compris l’élimination de la malnutrition sous toutes ses formes d’ici 2030. Pour ce faire, les ODD ont intégré les objectifs de l’Assemblée mondiale de la santé visant à réduire la proportion d’enfants souffrant d’émaciation à <5 % d’ici 2025 et moins de 3 % d’ici 2030. Pourtant, depuis que ces objectifs ont été adoptés, la proportion d’enfants émaciés est restée largement inchangée.
Aujourd’hui, on estime que 7,3 % (50 millions) de tous les enfants de moins de cinq ans souffrent d’émaciation à un moment donné. L’émaciation, en particulier dans sa forme sévère, présente le risque le plus élevé de mortalité et de morbidité infantiles. Même lorsqu’ils reçoivent des soins médicaux, les taux de létalité des enfants atteints d’émaciation sévère sont élevés. En outre, de nombreux enfants atteints d’émaciation sévère meurent à la maison sans avoir été soignés. Les pratiques qui peuvent être appropriées pour d’autres enfants ne sont généralement pas sûres pour les enfants souffrant d’émaciation sévère et augmentent la probabilité de décès parmi eux.
En 2020, le plan d’action global contre l’émaciation, une initiative conjointe de toutes les agences des Nations unies, a recommandé une approche holistique pour lutter contre l’émaciation chez l’enfant afin d’atteindre les objectifs de développement Durable (OMD) en renforçant les services de prévention et de traitement. Axé sur quatre résultats essentiels, l’objectif est d’accélérer les actions clés nécessaires pour s’attaquer aux causes immédiates de l’émaciation, tout en coordonnant simultanément plusieurs systèmes pour s’attaquer aux causes sous-jacentes. Après la mise à jour des recommandations en 2013, l’OMS a publié en juillet 2023 une directive révisée sur la prévention et la prise en charge des enfants souffrant d’émaciation. Cette directive actualisée contient des recommandations sur la prise en charge des nourrissons de moins de six mois présentant un risque de croissance et de développement insuffisants, sur la prise en charge des nourrissons et des enfants de 6 à 59 mois souffrant d’émaciation et/ou d’œdème nutritionnel, et sur les interventions de post-exclusion après la guérison de l’émaciation et/ou de l’œdème nutritionnel.
Le guide fournit également des recommandations sur la prévention de l’émaciation et de l’œdème nutritionnel.
A Madagascar, malgré les efforts déployés ces dernières années, les progrès sont lents avec un taux de malnutrition chronique qui est passé de 56,4% en 1992 à 38,6% en 2022.Par ailleurs le changement climatique particulièrement dans le Grand Sud provoque une très faible pluviométrie et de longues sécheresses récurrentes qui sont à l’origine d’une dégradation soutenue de la sécurité alimentaire des populations. Cette situation a conduit à une urgence nutritionnelle conséquence de l’augmentation du taux de la malnutrition aigüe chez les enfants de moins de 5 ans de 6% en 2021 à 7,2% en 2022.
Ainsi, pour accélérer la lutte contre la malnutrition aigüe, l’état Malgache compte s’aligner sur les recommandations de l’OMS et mettre à jour le document de protocole de prévention et de prise en charge de la malnutrition aigüe. Pour mener à bien le processus de mise à jour du protocole, le ministère de la santé publique exprime le besoin d’appui technique par un (e) consultant (e) national (e) auprès de l’UNICEF.
Comment faire la difference? Termes de reference.docx
But de la consultance :
Cette consultance a pour but de fournir un appui technique au ministère de la Santé Publique, dans la facilitation du processus de révision et la rédaction du protocole national de la prise en charge de la malnutrition aigüe et des outils de collecte de données ainsi que dans l’élaboration de modules de formation et de formation de formateurs.
Sous la supervision directe de l’UNICEF et du service de la nutrition du ministère de la santé publique, les tâches du / de la consultant(e) sont les suivantes:
- Apporter un appui technique au ministère de la santé publique dans la synthèse des résultats de la revue de la dernière révision et la mise en oeuvre du protocole de 2018.
- En appui au consultant international appuyer les activités du plan de révision du protocole de prévention et de prise en charge de la malnutrition aigüe de Madagascar.
- Faciliter en collaboration avec le consultant international et les équipes gouvernementales l’élaboration du nouveau document de protocole de prévention et de prise en charge de la malnutrition aigue.
- Apporter un appui méthodologique et technique sur les documents connexes au protocole mis à jour (curriculums de formation, outils de gestion…).
- Faciliter l’élaboration des modules de formation.
- Planifier et organiser les différents ateliers et réunions et l’élaboration des PV (procès-verbaux) et le suivi des points d’actions liés au développement du protocole.
- Apporter des appuis technique et opérationnel à l’organisation de la formation des formateurs sur le protocole.
Qualifications et expériences requises…
Le Consultant devra satisfaire aux exigences minimales ci-dessous :
- Avoir un diplôme de maitrise en nutrition, santé publique, sciences sociales ou toute autre discipline pertinente.
- Avoir cinq années d’expérience professionnelle dans les domaines de la santé publique et/ou nutrition notamment la conception de protocole de prise en charge de la malnutrition aigüe à Madagascar ainsi que l’élaboration de modules de formation (Requis).
- Avoir cinq années d’expérience avec le protocole de prise en charge de la malnutrition aigüe (PECMA) de Madagascar (Requis).
Connaissances techniques et spécifiques :
- Avoir deux ans d’expérience en développement de documents opérationnel, stratégiques et/ou modules de formation (conception pédagogique, formulation d’objectifs d’apprentissages, développement de capacités, habiletés d’organiser et faciliter la session de formation (Requis).
- Avoir conduit au moins une fois l’élaboration ou la révision d’un document normatif dans le domaine de la nutrition ou de de la santé (Atout);
Compétences et aptitudes :
- Excellente capacité d’analyse, de synthèse et de rédaction (Atout) ;
- Capacité de travail en équipe mais aussi de façon autonome avec un minimum de supervision (Atout) ;
- Excellentes compétences en communication écrite et orale en français (Atout);
- Maitrise de l’outil informatique (Word, Excel, Power point) (Atout);
- Veuillez soumettre un exemple de vos travaux (Rapports ou autre…);
- Excellente maîtrise du français et de Malagasy exigée (oral/écrit) et la connaissance de l’anglais est considérée comme un atout.
Pour chaque Enfant, vous devez démontrer…
Les compétences techniques requises pour ce poste sont (sur la base du profil de compétences professionnelles de l’UNICEF): UNICEF Values
Notre référentiel de compétences et ses différents niveaux : UNICEF’s_Competency_Framework.pdf
Comment postuler :
Les candidats intéressés sont priés de postuler uniquement en cliquant le bouton ‘’Apply’’ en haut ou en bas et d’y joindre en fichiers attachés les dossiers de candidatures.
- une lettre de motivation,
- un CV détaillé,
- Une copie du diplôme le plus élevé*,
- Une offre technique décrivant une feuille de route pour l’examen et le calendrier de mise en œuvre, mettant en évidence leur expérience de travail antérieure pertinente pour la mission, et l’approche proposée pour la mission.
- Une offre financière décrivant les coûts totaux de la consultance avec un paiement lié aux principaux livrables décrits ci-dessus. La proposition financière doit indiquer un forfait tout compris composé d’honoraires de conseil, de frais de voyage et d’indemnités de subsistance/ subsistance. Veuillez noter que les indemnités de subsistance / subsistance ne doivent pas dépasser 75% de l’indemnité journalière de subsistance (DSA) de l’ONU à Madagascar.
Tout dossier incomplet ou soumis en ligne après la date butoir ne sera pas considéré.
La consultance sera basée à Antananarivo.
Le consultant travaillera avec son propre matériel de travail durant la prestation (ordinateur), une Sim avec connexion internet, sera remis pour faciliter la communication.
Si vous avez besoin d’aide, ou avez des questions, veuillez contacter l’adresse e-mail : [email protected]
Voir la liste des établissements accrédités sur le lien : www.whed.net
L’UNICEF s’engage au respect de la diversité et à l’inclusion au sein de sa force de travail, encourage tous les candidats, sans distinction de sexe, de nationalité, de religion et d’origine ethnique, y compris les personnes handicapées, à postuler pour faire partie de l’organisation.
Les candidatures féminines sont vivement encouragées.
L’UNICEF est là pour servir les enfants les plus défavorisés du monde et notre main-d’œuvre mondiale doit refléter la diversité de ces enfants. La famille de l’UNICEF s’engage à inclure tout le monde, indépendamment de sa race/ethnie, de son âge, de son handicap, de son identité de genre, de son orientation sexuelle, de sa religion, de sa nationalité, de son milieu socio-économique ou de toute autre caractéristique personnelle.
L’UNICEF applique la politique de tolérance zéro à l’égard toute conduite jugée incompatible avec son mandat et avec les normes de conduite des fonctionnaires des Nations Unies, notamment l’abus ou l’exploitation sexuels, le harcèlement sexuel, l’abus d’autorité et la discrimination. L’UNICEF s’engage à promouvoir la protection et la sauvegarde de tous les enfants. Tout candidat considéré pour un recrutement fera l’objet d’une vérification rigoureuse des références et des antécédents et devra adhérer à ces normes et principes. Les candidats sélectionnés peuvent être tenus de fournir des informations supplémentaires pour effectuer cette vérification.
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés et passeront à l’étape suivante du processus de sélection.
Les personnes engagées dans le cadre d’un contrat de consultant ou d’un contrat individuel ne seront pas considérées comme des “membres du personnel” au sens du statut et du règlement du personnel des Nations unies et des politiques et procédures de l’UNICEF et n’auront pas droit aux avantages qui y sont prévus (tels que les droits à congé et la couverture de l’assurance médicale). Leurs conditions de service seront régies par leur contrat et par les Conditions générales des contrats de services des consultants et des contractants individuels. Les consultants et les contractants individuels sont responsables de la détermination de leurs obligations fiscales et du paiement de tout impôt et/ou taxe, conformément à la législation locale ou à toute autre législation applicable.
Il incombe au candidat sélectionné de s’assurer que le visa (le cas échéant) et l’assurance maladie nécessaires à l’exécution des tâches prévues dans le contrat sont valables pour toute la durée du contrat. Les candidats sélectionnés doivent confirmer qu’ils sont entièrement vaccinés contre le SRAS-CoV-2 (Covid-19) au moyen d’un vaccin approuvé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce qui doit être fait avant le début de la mission. Elle ne s’applique pas aux consultants qui travailleront à distance et ne sont pas censés travailler ou se rendre dans les locaux de l’UNICEF, sur les lieux d’exécution des programmes ou interagir directement avec les communautés avec lesquelles l’UNICEF travaille, ni se déplacer pour exercer des fonctions pour l’UNICEF pendant la durée de leur contrat de consultant.