Nitidae lance un avis de stage (Mesure d’impact des activités du projet ACAMOZ), Zambézie, Mozambique 

Nitidae lance un avis de stage (Mesure d’impact des activités du projet ACAMOZ), Zambézie, Mozambique

A propos de Nitidae

Nitidæ est née de la fusion de deux associations (Etc Terra et Rongead) en décembre 2017. Son objectif est de concevoir, développer et mener des projets qui associent la préservation de l’environnement et le renforcement des économies locales. Créé en 1983, Rongead menait des actions visant à l’amélioration du fonctionnement des filières agroalimentaires et à l’augmentation des revenus des producteurs et de la valeur ajoutée sur les territoires d’intervention. Etc Terra, créée en 2012, intervenait sur des projets de terrain conciliant préservation des ressources naturelles et dynamisme économique dans les territoires ruraux. Cette fusion permet désormais de conjuguer des expertises sectorielles pointues et complémentaires (agriculture, marchés et chaînes de valeur d’un côté ; forêt, climat, REDD+ et conservation de l’autre) et de créer une interface d’innovation à même de proposer des solutions intégrées pour les territoires ruraux africains. Avec une équipe de 160 collaborateurs (économistes, ingénieurs, agronomes, forestiers, géographes, spécialistes du carbone du sol, experts en SIG et télédétection), Nitidæ conduit actuellement une cinquantaine de projets, principalement au Mali, à Madagascar, au Burkina Faso, au Mozambique et en Côte d’Ivoire. Nitidæ fournit également une expertise technique aux entreprises agroalimentaires et cosmétiques souhaitant améliorer la performance des chaînes de valeurs agricoles, atténuer leur impact sur l’environnement (préservation des ressources naturelles, efficacité énergétique des processus de transformation, compensation carbone des activités) et stimuler le développement économique local en lien avec les organisations de producteurs.

Contexte et objectifs de la mission

Le projet ACAMOZ a pour objectif principal de renforcer la chaîne de valeur noix de cajou afin d’accroître le revenu des petits producteurs et préserver les ressources naturelles dans un contexte institutionnel renforcé et plus transparent dirigé par l’Institut des Amandes (IAM). Un des objectifs spécifiques consiste à augmenter la compétitivité et la durabilité environnementale et sociale de la production de cajou au Mozambique par le biais d’un projet pilote autour du Parc National de Gilé en Zambézie. L’un des axes d’intervention principal est, la promotion des pratiques agro-écologiques dans la mise en place des systèmes vivriers agro-forestiers auprès des petits producteurs de noix de cajou.

Parallèlement, ce stage s’insère dans une réflexion sur l’impact de nos activités, après 3 campagnes agricoles, en particulier sur l’appui technique au niveau des systèmes vivriers. Les systèmes agricoles « améliorés » promus par le projet s’appuient sur la conservation et l’amélioration de la fertilité du sol dans un contexte de cultures sur brûlis. Ils reposent sur des associations spécifiques de plantes cultivées localement (manioc, maïs, pois d’angole et arachide) dans des proportions et densité déterminées pour répondre le plus efficacement aux exigences de croissance des plantes et aux contraintes de production des producteurs.

Cette réflexion sur l’impact de nos activités a été initiée en 2018 avec un premier stage de mesure des performances des systèmes vivriers promus par le projet qui a conduit à des adaptations pratiques. La compréhension de nos impacts, notamment de nos activités liées à la production d’anacarde, a pris la forme en 2019 d’un diagnostic territorial pour identifier la diversité des producteurs, de leur intérêt à mettre en œuvre les activités du projet et leurs potentiels effets en terme de déforestation. Le stage prendra place dans la zone d’intervention du projet, autour du Parc National de Gilé (PNAG) dans la province de Zambézie au Mozambique, et aura comme objectifs principaux de mesurer les performances des systèmes promus et de mesurer l’adoption de ces systèmes par les bénéficiaires du projet (environ 1000 bénéficiaires en 2021).

Les objectifs spécifiques seront :

• Savoir par qui et où sont adoptés les systèmes promus ;
• Comprendre l’adoption ou la non-adoption, le cas-échéant ;
• Comparer les performances des systèmes promus avec celles des systèmes « traditionnels » ;
• Connaître le(s) impact(s) sur la dynamique de déforestation de l’adoption de ces systèmes.

Pour cela, le stagiaire sera amené à :

• Réaliser une revue bibliographique des enjeux de la zone d’intervention du projet et de la thématique  abordée ;
• Élaborer une méthodologie pour répondre aux objectifs et définir les indicateurs nécessaires ;
• Analyser les données existantes (études précédentes et de suivi du projet) ;
• Réaliser des entretiens auprès de bénéficiaires du projet ;
• Identifier la diversité de réponses à la mise en place des systèmes promus ;
• Proposer des améliorations ou recommandations sur la conception des systèmes promus adaptées au contexte local ;
• Participer à la construction de mesures d’accompagnement dans la mise en œuvre de cette activité ;
• Réaliser une présentation de ses résultats préliminaires, aux représentants des institutions publiques locales.

Date limite : 28/02/2022.