Contexte :
L’ESPRIT ALIMA : La raison d’être d’ALIMA est de sauver des vies et de soigner les populations les plus vulnérables, sans aucune discrimination identitaire, religieuse ou politique, à travers des actions basées sur la proximité, l’innovation et l’alliance d’organisations et d’individus. Nous agissons avec humanisme, impartialité et dans le respect de l’éthique médicale universelle. Pour accéder aux patients, nous nous engageons à intervenir de façon neutre et indépendante.
LES VALEURS et PRINCIPES de notre action inscrits au sein de notre CHARTE :
- Le patient d’abord ;
- Révolutionner la médecine humanitaire ;
- Responsabilité et liberté ;
- Améliorer la qualité de nos actions ;
- Faire confiance ;
- L’intelligence collective.
Soigner – Innover – Ensemble :
Depuis sa création en 2009, ALIMA a soigné plus de 4 millions de patients, et déploie aujourd’hui ses opérations dans 11 pays d’Afrique. En 2018, nous avons développé 41 projets de réponse médicale humanitaire pour répondre aux besoins de populations touchées par les conflits, les épidémies et l’extrême pauvreté. L’ensemble de ces projets se font en appui aux autorités sanitaires nationales à travers près de 330 structures de santé (dont 28 hôpitaux et 300 centres de santé). Nous travaillons en partenariat, notamment avec des ONGs locales, dès que cela est possible afin de nous assurer que nos patients bénéficient de l’expertise là où elle se trouve, que ce soit au niveau de leur pays ou du reste du monde. Par ailleurs, pour améliorer la réponse humanitaire, nous menons des projets de recherches opérationnelles et cliniques notamment dans le domaine de la lutte contre la malnutrition et les fièvres virales hémorragiques.
L’équipe Alima :
Plus de 2000 personnes œuvrent actuellement pour ALIMA. Les équipes terrain, au plus proche des patients, reçoivent leur support des équipes de coordination généralement basées en capitale des pays d’intervention. Celles-ci reçoivent le support des 4 équipes desk et de l’équipe du service urgences et ouvertures basées au siège opérationnel de Dakar, Sénégal. Les équipes de Paris et New-York travaillent activement à la collecte de fonds ainsi qu’à la représentation d’ALIMA. Le reste de la Galaxie ALIMA comprend des individus et des équipes partenaires qui travaillent pour le compte d’autres organisations telles que les ONGs médicales BEFEN, ALERTE Santé, SOS Médecins / KEOOGO, AMCP, les organismes de recherche PACCI, INSERM, les Universités de Bordeaux ou de Copenhague, l’ONG Solidarités International et bien d’autres.
Nos pays d’interventions : Mali, Burkina Faso, République Centrafricaine, Nigeria, Niger, Tchad, République Démocratique du Congo, Cameroun, Guinée, Soudan du Sud, Mauritanie.
Nos thématiques projets : Malnutrition, Santé Maternelle, Santé Primaire, Pédiatrie, Paludisme, Épidémies (Ebola, Choléra, Rougeole, Dengue), Hospitalisation, Urgences, Violences Basées sur le Genre, santé mentale, …
ALIMA au Niger :
ALIMA intervient au Niger depuis juillet 2009, en collaboration avec l’ONG médicale nigérienne BEFEN (Bien Etre de la Femme et de l’Enfant au Niger). En quelques années, BEFEN est devenu un acteur majeur parmi les ONG médicales nationales et internationales au Niger.
Ensemble, ALIMA/BEFEN gèrent :
- Un programme de prise en charge de la malnutrition et du paludisme dans le district de Mirriah (800 000 habitants) – dans la région de Zinder à l’est du Niger et dans le district de Dakoro (660 000 habitants) dans la partie nord de la région de Maradi ;
- Un programme RRM dans les districts de Tchintabaraden, Tassara et Tillia, région de Tahoua, dans la partie Nord du pays ;
- Un programme d’accès aux soins et prise en charge médico-nutritionnelle des populations affectées par le conflit au Sahel dans les districts d’Ayérou, d’Abala (région de Tillaberi) et Guidan Roumdji (Région de Maradi).
ALIMA/BEFEN interviennent dans le district de Mirriah depuis 2009 et dans le district de Dakoro depuis 2012. L’objectif du programme est de réduire la mortalité infanto-juvénile dans les 2 districts sanitaires à forte prévalence de malnutrition aigüe sévère (MAS) et de paludisme. Il consiste donc à renforcer l’accès à la prise en charge de la MAS et aux soins de santé préventifs et curatifs pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes et allaitantes. ALIMA/BEFEN s’inscrivent dans une logique de désengagement progressif des Centres de Récupération Nutritionnelle Ambulatoire pour Sévères (CRENAS) en fonction de leurs ressources et capacités afin que les activités soient reprises par les autorités sanitaires.
En 2017, ALIMA/BEFEN appuient 12 CRENAS à Dakoro pour la prise en charge de la MAS, ainsi que l’hôpital de district pour les cas de MAS avec complications et le service de pédiatrie. Au Nord du district, une clinique mobile permet d’assurer les soins de santé maternelle et primaire dans les zones de désert sanitaire peuplées essentiellement de populations nomades.
A Mirriah, ALIMA/BEFEN appuient 14 CRENAS ainsi que l’hôpital de district pour les cas de MAS avec complications et les cas pédiatriques.
L’approche PB-mère a été développée au Niger par les équipes d’ALIMA. Entre mars 2013 et avril 2014, une étude financée par l’UNICEF a été menée sur deux aires de santé du district de Mirriah. Elle visait à déterminer la faisabilité du dépistage de la MAS par les mères en mesurant le périmètre brachial de leurs enfants et ainsi à les dépister plus tôt. Les résultats ont été très positifs avec un dépistage plus efficace et moins coûteux par les mères que par les relais communautaires. En 2015, l’approche PB-mères a été étendue aux 8 aires de santé du projet « 1000 jours », permettant de former près de 30 000 mères/gardiennes d’enfants et volontaires. En outre, chaque femme accompagnant un enfant admis au Centre de Récupération et d’éducation Nutritionnelle Intensif avec complication (CRENI) ou en pédiatrie, à Mirriah et à Dakoro, a été formée au dépistage à l’aide du ruban PB.
Un projet de recherche « 1 000 jours » est actuellement mis en œuvre dans 8 aires de santé du district de Mirriah. Il vise à mettre en œuvre un paquet complet de soins préventifs à haut impact (CPS, PEV, supplémentation nutritionnelle, etc.) et curatifs lors des 1000 premiers jours de l’enfant, soit depuis sa conception jusqu’à ses 2 ans. Le suivi médical du couple mère/enfant est ainsi assuré au cours de la période où l’enfant est le plus vulnérable à la malnutrition et aux pathologies courantes. Menée en partenariat avec l’INSERM de Bordeaux pour la composante recherche, l’étude doit démontrer la faisabilité d’un tel mode opératoire dans un contexte de crise nutritionnelle chronique et de ressources limitées, l’acceptabilité par les usagers et les effets bénéfiques pour la santé de l’enfant.
Le projet dit « Santé Nomade » a démarré en octobre 2015 par l’ouverture d’une base ALIMA dans le district de Tchintabaraden. Il vise à améliorer l’accès aux soins de santé primaires et secondaires pour les populations nomades et géographiquement dispersées dans le district de Tchintabaraden, région de Tahoua. Les activités médicales ont débuté en mars 2016, et s’articulent autour de trois axes : la santé de la reproduction, la prise en charge intégrée communautaire et clinique des maladies de l’enfant, et la chirurgie foraine (générale et ophtalmique). Le projet vise à tenir compte des spécificités des populations nomades et géographiquement dispersées, en mettant en place des cliniques mobiles ou des consultations téléphoniques grâces aux relais communautaires. Un fort accent sur les stratégies communautaires est ainsi mis en place.
C’est dans le cadre de ce projet qu’ALIMA a identifié en septembre 2016 les premiers cas de l’épidémie de la Fièvre de la Vallée du Rift. Le cœur de l’épidémie se situait dans le département de Tchintabaraden, dans la région de la Tahoua. ALIMA est intervenue dès l’apparition des premiers malades en ouvrant un centre de traitement gratuit au sein de l’hôpital de Tchintabaraden. ALIMA a également organisé les références depuis les structures périphériques, assuré la formation du personnel médical et paramédical, et doté les cases de santé de kits de stabilisation. ALIMA a pris en charge 346 cas sur les 399 cas déclarés dans le pays de Fièvre de la Vallée du Rift et a sensibilisé 57 760 personnes sur les modes de transmission de la maladie, ses symptômes et les moyens de protection.
Ces actions ont permis d’endiguer l’épidémie de Fièvre de la Vallée du Rift dont la fin a été officiellement déclarée le 14 février 2017.
En 2019, dans l’ensemble du pays, 2,3 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire et la plupart d’entre elles se trouvent dans la zone des trois frontières (régions situées à la jonction du Mali, du Niger et du Burkina Faso), en particulier dans la région de Tillabéri (408 600 personnes) et la région de Tahoua (308 425 personnes) – dont 182 114 à Tillabéri et 216 349 à Tahoua en besoin d’assistance sanitaire urgente. C’est dans ce contexte que ALIMA a décidé d’opérer en mettant en place les équipes de Cliniques Mobiles afin de venir en aide à toute cette population.
A Maradi, depuis le mois de mai 2019, dans le nord-ouest du Nigéria, plus précisément dans les Etats de Sokoto, l’insécurité due à la présence de groupes armés non étatiques, s’en prenant aux biens et aux civils, a provoqué des mouvements de populations en direction du Niger. De multiples incidents ont été perpétrés (meurtres, kidnappings contre rançon, viols, pillages, extorsions des biens etc.) à l’encontre des populations d’une quarantaine de villages poussant ainsi 60 000 nigérians à se réfugier dans les départements de Guidam Roumdji et Madarounfa (DS Maradi) entre Mai et juillet 2019. ALIMA, fidèle à ses engagements, a intervenu avec une grande expertise et en urgence pour apporter de l’aide médicale aux déplacés et réfugiés dans les aires de santé de Guidam Roudji, Souloulou, Tiadi et Dan Kano.
Au Niger, les projets ALIMA/BEFEN sont financés par ECHO, OFDA, CERF, GATES, AFD, Food For Peace, UNICEF et la DUE. L’UNICEF et le PAM appuient également les programmes en fournissant des intrants.
Typologie du poste :
Le Coordinateur Projet est le garant de la sécurité dans toute sa zone d’intervention. Il est responsable de l’encadrement des équipes, du suivi des indicateurs, et de la communication avec les acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux en relation avec le projet au niveau de la zone d’intervention.
Liens fonctionnels et hiérarchiques :
- Il rend compte au chef de mission ALIMA et au Coordinateur général BEFEN basés à Niamey ;
- Il encadre l’équipe projet (le médecin référent, l’administrateur projet, le logisticien projet). Il collabore avec la coordination (médicale, logistique et finances / Ressources Humaines) et les partenaires.
Missions et activités principales :
Définition et suivi du projet :
- Identification des besoins de santé des populations ;
- Analyse du contexte (environnement, acteurs, sécurité, négociations d’accès…) et les enjeux humanitaires ;
- Evaluation des risques et des contraintes, et adaptation du plan d’action en cas d’éléments nouveaux non prévus après consultation avec la coordination pays ;
- Supervision de la mise en place d’un système de collecte de données et de surveillance épidémiologique (en accord avec le coordinateur médical) et de son évolution en fonction des besoins ;
- Contrôle de la poursuite du chronogramme établit et des objectifs fixés ;
- Evaluations des objectifs du projet et de leurs mises en œuvre financiers, humains, logistiques…) ;
- Elaboration du budget ;
- Pertinence et élaboration de rapports réguliers pour la coordination ;
- Organisation de la mémoire du projet en gardant une trace écrite sur son évolution.
Encadrement des équipes :
- Suivi individuel de chaque membre de l’équipe : encadrement, coaching, soutien, conseil et évaluation ;
- Identification des formations pour ses équipes ;
- Réalise les POP (plan des objectifs de performance) des membres de l’équipe sous sa responsabilité directe et veille à ce que ceux-ci garantissent les POP pour leurs équipes ;
- Evaluation de fin de mission des membres de son équipe et soumission au représentant pays ;
- Prévention et résolution des conflits au sein de son équipe ;
- Il s’assure que les contraintes liées à la sécurité et à la santé sont comprises par tous ;
- Planification et animation des réunions de travail avec l’équipe et les partenaires : avancement des projets, sécurité, réunions d’équipe ;
- Transmission aux équipes des informations et directives données par la coordination et/ou le siège ALIMA ;
- Planification des remplacements du personnel de son projet ;
- Rédaction des profils de poste ;
- Participation à la composition des équipes ;
- Responsable de l’accueil et du briefing des nouveaux arrivants expatriés Alima.
Gestion des moyens matériels et financiers :
- Supervision de la bonne utilisation des moyens mis à la disposition par ALIMA pour la réalisation du projet, de l’ensemble des commandes (médicales et logistiques) et des achats du projet ;
- Suivi mensuel de l’état des dépenses et des engagements du projet et analyse des données financières avec l’administrateur de la mission ;
- Veille au respect des standards dans la gestion administrative du projet.
Sécurité des équipes :
Il est le responsable en matière de sécurité des employés sur le projet :
- Evaluation des risques et menaces liées à la mise en œuvre des activités ;
- Centralisation des informations, vérification de la cohérence et, synthèse afin de faciliter les prises de décisions ;
- Veille du respect des règles de sécurité du projet et à ce qu’elles soient connues et appliquées ;
- Information à la coordination pays des comportements individuels ou collectifs en contradiction avec les règles de sécurité ;
- Signalisation immédiate à la coordination pays de tout incident sécuritaire ou menace pouvant avoir un impact sur la sécurité du personnel et/ou des biens d’ ALIMA.
Expériences / Formation :
Expériences :
- Expérience dans des contextes d’action humanitaire et d’insécurité similaires (minimum 2 ans) ;
- Expérience avérée et réussie de mise en œuvre/coordination de projets médicaux ;
- Solide expérience en gestion de la sécurité ;
- Expérience en gestion de projet (projets axés sur la santé un atout) ;
- Familiarité avec le contexte du Niger serait un atout.
Formation : Diplôme d’études supérieures médical ou paramédical, en gestion, ou tout autre domaine pertinent au poste et au contexte humanitaire médical.
Qualités du candidat :
- Capacité de compréhension et d’analyse d’un contexte et d’enjeux médicaux ;
- Capacité à développer et entretenir des réseaux ;
- Autonomie et sens des responsabilités ;
- Flexibilité ;
- Capacité de prise d’initiative et de décision ;
- Animation et motivation d’équipes ;
- Organisation des rôles et délégation de tâches au sein d’une équipe ;
- Bonne gestion du stress ;
- Maîtrise des outils informatiques standards incluant la suite Microsoft Office.
Langues :
- La maîtrise du français (lu, écrit, parlé) ;
- L’anglais et l’arabe sont un atout.
Salaire :
Durée du contrat : 6 mois.
Prise de poste : 15/7/2020.
Salaire : selon expérience + perdiem.
ALIMA prend en charge :
- Les frais de déplacements entre le pays d’origine de l’expatrié et le lieu de mission ;
- Les frais d’hébergement ;
- La couverture médicale du premier jour de contrat à un mois après la date de départ du pays de mission pour l’employé et ses ayants droits ;
- L’évacuation pour l’employé et ses ayants droits.
Comment postuler :
Pour postuler, veuillez envoyer votre CV et Lettre de Motivation en ligne avant le 02/06/2020 Postuler ici
Les candidatures sont traitées suivant l’ordre d’arrivée.
ALIMA se réserve le droit de fermer l’offre avant le terme initialement indiqué si une candidature est retenue.
Seules les candidatures complètes (CV en format PDF + Lettre de Motivation) seront étudiées.
Les candidatures féminines sont fortement encouragées.