Description de poste standard
L’agent de protection adjoint
Cadre organisationnel et relations de travail
L’agent de protection adjoint relève de l’agent de protection ou de l’agent de protection principal. En fonction de la taille et de la structure du Bureau, le titulaire peut être chargé de superviser le personnel de protection, y compris la protection communautaire, l’enregistrement, la réinstallation et l’éducation. Il/elle fournit des conseils fonctionnels en matière de protection au personnel de la gestion de l’information et du programme sur toutes les questions de protection, juridiques et de responsabilité.
Il s’agit notamment de l’apatridie (conformément à la campagne visant à mettre fin à l’apatridie d’ici 2024), des engagements du Pacte mondial sur les réfugiés (GCR), de l’âge, du genre, de la diversité (AGD) et de la responsabilité envers les populations affectées (AAP) par le biais d’une protection communautaire, de la protection de l’enfance, de la prévention et de la réponse à la violence basée sur le genre (VBG), de l’égalité des sexes, de l’inclusion des personnes handicapées, de l’autonomisation des jeunes, du soutien psychosocial et de la LEFP, de l’enregistrement, de la détermination du statut d’asile/de réfugié, de la réinstallation, de la réinstallation, de la protection des enfants, de la protection des enfants, de la prévention et de la réponse à la violence basée sur le genre, de la prévention et de la réponse à la violence basée sur le genre, de l’égalité des sexes, de l’inclusion des personnes handicapées, de l’autonomisation des jeunes, du soutien psychosocial et de la LEFP, de l’enregistrement, de la détermination du statut d’asile/de réfugié, de la réinstallation, de la l’intégration locale, le rapatriement volontaire, l’intégration des normes relatives aux droits de l’homme, la législation nationale, l’engagement judiciaire, l’engagement prévisible et décisif dans les situations de déplacement interne et l’engagement dans des mouvements mixtes plus larges et des réponses aux déplacements liés au changement climatique et aux catastrophes. Il/elle supervise les normes de protection, les procédures opérationnelles et les pratiques en matière de prestation de protection conformément aux normes internationales.
L’agent de protection adjoint est censé coordonner des interventions de protection de qualité, opportunes et efficaces pour répondre aux besoins des populations relevant de la compétence de l’ONU, en veillant à ce que les interventions opérationnelles dans tous les secteurs intègrent les méthodologies de protection et intègrent les mesures de protection. Le (la) titulaire contribue à l’élaboration d’une stratégie globale de protection et représente l’Organisation à l’extérieur en ce qui concerne la doctrine et la politique de protection, sous la direction du (de la) superviseur(e). Il/elle veille également à ce que les PoC soient impliqués de manière significative dans les décisions qui les concernent et soutiennent la conception et l’adaptation des programmes qui sont influencées par leurs préoccupations, leurs priorités et leurs capacités. Pour ce faire, le titulaire du poste devra établir et maintenir des interfaces efficaces avec les communautés concernées, les autorités, les partenaires de protection et d’assistance, ainsi qu’un réseau plus large de parties prenantes qui peuvent contribuer à améliorer la protection.
Tous les membres du personnel du HCR sont tenus de s’acquitter de leurs tâches telles qu’elles sont décrites dans leur description de poste. Ils le font dans le cadre des pouvoirs qui leur sont délégués, conformément au cadre réglementaire du HCR, qui comprend la Charte des Nations Unies, le Statut et le Règlement du personnel des Nations Unies, les politiques et instructions administratives du HCR ainsi que les cadres de responsabilisation pertinents. En outre, les membres du personnel sont tenus de s’acquitter de leurs responsabilités d’une manière compatible avec les compétences de base, fonctionnelles, transversales et managériales et les valeurs fondamentales du HCR que sont le professionnalisme, l’intégrité et le respect de la diversité.
Devoirs
– Se tenir au courant des développements politiques, sociaux, économiques et culturels qui ont un impact sur l’environnement de protection.
– Appliquer de manière cohérente le droit international et national ainsi que les politiques, normes et codes de conduite applicables de l’ONU/HCR et de l’IASC.
– Aider à fournir des commentaires sur les projets de loi existants et les projets de loi liés à la protection des connaissances.
– Fournir des conseils juridiques et des orientations sur les questions de protection aux Cep; assurer la liaison avec les autorités compétentes pour assurer la délivrance de documents personnels et d’autres documents pertinents.
– Procéder à la détermination de l’éligibilité et du statut pour les personnes de protection dans le respect des normes procédurales du HCR et des principes de protection internationale.
– Promouvoir et contribuer à des mesures visant à identifier, prévenir et réduire l’apatridie.
– Contribuer à l’élaboration d’un plan de protection de l’enfance au niveau national dans le cadre de la stratégie de protection.
– Contribuer à un plan d’éducation au niveau national dans le cadre de la stratégie de protection.
– Contribuer à l’élaboration de politiques et de normes de protection au sein de l’AoR.- Mettre en œuvre et surveiller les procédures opérationnelles normalisées (SOP) pour toutes les activités de protection et de solutions.
– Gérer les dossiers de protection individuelle, y compris ceux relatifs à la violence sexiste et à la protection de l’enfance. Surveiller et intervenir en cas de refoulement, d’expulsion et d’autres incidents de protection.
– Recommander des solutions durables pour le plus grand nombre possible de personnes de couleur par le biais du rapatriement volontaire, de l’intégration locale et, le cas échéant, de la réinstallation.
– Évaluer les besoins en matière de réinstallation et appliquer les priorités pour la réinstallation des personnes et des groupes de réfugiés et d’autres personnes de couleur.
– Contribuer à la conception, à la mise en œuvre et à l’évaluation des programmes de protection basés sur l’AGD avec les partenaires de mise en œuvre et opérationnels.
– Contribuer et faciliter un programme de plaidoyer axé sur les résultats avec les partenaires sectoriels et/ou sectoriels.
– Contribuer à une gestion efficace de l’information et la faciliter en fournissant des données désagrégées sur les populations préoccupantes et leurs problèmes.
– Soutenir les initiatives de renforcement des capacités des communautés et des individus afin qu’ils puissent faire valoir leurs droits.
– Participer à des initiatives visant à renforcer les capacités des autorités, des institutions compétentes et des ONG afin de renforcer la législation et les procédures nationales en matière de protection.
– Intervenir auprès des autorités sur les questions de protection.
– Aider le superviseur à établir les priorités en matière d’accueil, d’entrevue et de counseling pour les groupes ou les individus.
– Aider le superviseur à faire respecter les politiques de protection mondiales et les normes d’intégrité professionnelle par le personnel et les partenaires de mise en œuvre aux politiques mondiales de protection et aux normes d’intégrité professionnelle.
– Assurer la conformité et l’intégrité de toutes les procédures opérationnelles normalisées de protection.
– Soutenir l’identification et la gestion des risques et chercher à saisir les opportunités ayant un impact sur les objectifs dans le domaine de responsabilité. Assurer la prise de décision en matière de risque dans le domaine fonctionnel de travail. Faire part des risques, des problèmes et des préoccupations à un superviseur ou à un ou plusieurs collègues fonctionnels concernés.
– S’acquitter de toutes autres tâches connexes qui pourraient lui être confiées.
Qualifications minimales
Nombre d’années d’expérience / Niveau de diplôme Pour P1/NDA – 1 an d’expérience pertinente avec un diplôme de premier cycle ; ou aucune expérience avec un diplôme d’études supérieures dans le(s) domaine(s) du droit de l’éducation, Droit international, Sciences politiques ou dans un autre domaine pertinent.
Connaissance essentielle :
Du droit international des réfugiés et des droits de l’homme et capacité à appliquer les principes juridiques pertinents Achèvement souhaitable du programme d’apprentissage de la protection, RSD – Programme d’apprentissage de la réinstallation.
Exigences linguistiques
Pour les emplois d’administrateur international et de service mobile : Connaissance de l’anglais et de la langue de travail de l’ONU du lieu d’affectation si ce n’est pas l’anglais.
Pour les emplois d’administrateur national : Connaissance de l’anglais et de la langue de travail de l’ONU du lieu d’affectation si ce n’est pas l’anglais et la langue locale.
Pour les emplois d’agent des services généraux : Connaissance de l’anglais et/ou de la langue de travail de l’ONU du lieu d’affectation si ce n’est pas l’anglais.
Tous les membres du personnel du HCR doivent, individuellement et collectivement, contribuer à un environnement de travail où chacun se sent en sécurité et habilité à s’acquitter de ses tâches. Cela inclut le fait de ne pas tolérer l’exploitation et les abus sexuels, le harcèlement, y compris le harcèlement sexuel, le sexisme, l’inégalité entre les sexes, la discrimination et l’abus de pouvoir.
En tant qu’individus et en tant que gestionnaires, tous doivent être proactifs dans la prévention et la réponse aux comportements inappropriés, soutenir un dialogue continu sur ces questions et s’exprimer et demander conseil et soutien aux ressources pertinentes du HCR lorsque ces problèmes surviennent.
Il s’agit d’une description de poste standard pour tous les emplois du HCR avec ce titre de poste et ce niveau de grade. Le contexte opérationnel peut contenir des qualifications supplémentaires essentielles et/ou souhaitables relatives à l’opération et/ou au poste spécifique. De telles exigences sont incorporées par renvoi dans la présente description de poste et seront prises en compte pour la présélection, la présélection et la sélection des candidats.
Profil du candidat recherché
Le candidat doit avoir une bonne connaissance de la protection de l’enfance et une expérience avérée dans la détermination de l’intérêt supérieur de l’enfant. Il/elle doit également avoir une bonne connaissance de l’orientation et des conseils juridiques sur les questions de protection des personnes relevant de sa compétence. Avant tout, il/elle doit avoir au moins un diplôme en droit et une bonne connaissance du droit international et du droit des réfugiés.
Langues requises (la capacité globale attendue est d’au moins le niveau B2) :
Français
Anglais
Contexte opérationnel
Considérations relatives à la sécurité et à la santé au travail :
Nature du poste :
Les incidents sécuritaires survenus en marge de l’élection présidentielle de décembre 2020 en République centrafricaine (RCA) ont entraîné d’importants mouvements de population vers la RDC ; Depuis le 24 décembre 2020, les provinces du Nord-Oubangui, du Sud-Oubangui et du Bas-Uélé ont accueilli 99 053 réfugiés centrafricains selon les autorités locales et les services congolais de l’immigration.
Ce groupe de réfugiés est principalement composé de femmes et d’enfants de moins de 18 ans dispersés dans au moins 49 sites généralement enclavés dans les 3 provinces couvertes par la sous-délégation de Gbadolite. Ils s’ajoutent à une population de 173 731 réfugiés centrafricains arrivés entre 2013 et 2017, eux-mêmes dispersés dans les trois provinces de la zone d’intervention de la Sous-délégation de Gbadolite. Le HCR fournit actuellement une assistance à 69 689 réfugiés dans la zone opérationnelle de Yakoma, y compris l’enregistrement, la documentation, la protection de l’enfance, la violence sexuelle et sexiste, l’éducation, les moyens de subsistance, les abris, l’eau, l’eau, l’assainissement, etc.
Une partie des réfugiés centrafricains sont installés dans des camps (environ 35 %), mais la majorité vit hors camp, aux côtés d’une communauté d’accueil avec laquelle ils ont toujours vécu en paix. Si l’accès à ces populations reste un défi majeur et que leurs besoins sont multiples, contrastant avec la quasi-absence de services de soins multisectoriels dans les sites d’accueil, elles bénéficient néanmoins d’une protection et d’une assistance multisectorielles. Tandis que la Sous-délégation veille à la mise en œuvre de sa stratégie d’autonomisation de ces groupes de réfugiés en réduisant leur dépendance à l’égard de l’aide alimentaire. Le HCR est aujourd’hui impliqué dans la gestion de la situation des réfugiés centrafricains à travers la mise en place d’un post-urgence et des programmes d’autonomisation en leur faveur et la couverture de leurs besoins fondamentaux tout en favorisant leur inclusion dans les communautés d’accueil et les services nationaux.
Le Sous-Bureau gère un bureau extérieur à Libenge, un bureau extérieur à Yakoma et une unité de terrain à Bili avec environ 80 employés.
Le (la) titulaire adjoint(e) agira en tant que conseiller auprès du Chef du Bureau hors Siège en matière de privilège pour les questions de protection et pourra représenter l’Organisation auprès des autorités, des organismes sœurs des Nations Unies, des partenaires et d’autres parties prenantes en matière de politique et de doctrine de protection.
Le titulaire coordonnera des interventions de protection de qualité, rapides et efficaces pour répondre aux besoins des populations relevant de la compétence de la population dans le territoire de Yakoma et la province du Bas-Uélé. Il/elle veille à ce que les personnes relevant de la compétence de tous les groupes d’âge, de genre et de diversité participent avec le Bureau à la prise de décisions qui les concernent, que ce soit dans l’exercice de leurs droits ou dans l’identification et la mise en œuvre de solutions appropriées à leurs problèmes. Pour s’acquitter efficacement de ce rôle, le (la) titulaire devra établir et maintenir des interfaces efficaces avec les autres équipes concernées au sein de l’opération (y compris le programme ; RP et relations extérieures ; IM) et avec les communautés concernées, les autorités, les partenaires de protection et d’assistance.
Conditions de vie et de travail :
Yakoma est l’une des villes de la province de l’Oubangui du Nord (ex-équateur). Il est important de souligner qu’un conflit armé sanglant a eu lieu dans le sud de l’Oubangui de 2009 à 2010 à la suite d’un différend sur l’exploitation des grumes de pêche. Le conflit a opposé les rebelles d’Enyelle (LOBALA) aux communautés BOBA dans le secteur de Dongo (240 km au sud-ouest de Gemena) et a contraint plus de 200 000 personnes à fuir leurs foyers pour se réfugier dans les pays voisins (RCA et Congo-Brazza) tandis que plusieurs autres ont été tuées ou blessées, et leurs maisons incendiées. La plupart des combattants d’Enyelle à qui appartenait étaient auparavant membres de l’armée de Mobutu et du groupe rebelle MLC. Le retrait de la MONUSCO des provinces de l’Oubangui (Nord et Sud) en 2014 a créé un vide sécuritaire dans une zone où la Police nationale congolaise (PNC), les gouvernements locaux et les systèmes judiciaires ont du mal à répondre efficacement aux questions de sécurité, de service public et de justice au profit des rapatriés et des populations.
Les infrastructures routières sont extrêmement médiocres et les déplacements entre les villes sont possibles par avion. Les quelques pistes praticables sont dans un état de délabrement avancé, ce qui constitue une menace crédible pour les usagers de la route. De plus, en raison de l’existence de plusieurs cours d’eau, la traversée entre le Nord Oubangui et le Bas-Uélé se fait par des moyens de transport de fortune (pirogues), ce qui présente plusieurs risques pour le personnel et les partenaires du HCR. Les installations médicales sont inadéquates et les vols à destination et en provenance de Yakoma sont assurés une fois par semaine par l’UNHAS (peuvent être annulés/reportés en cas de mauvais temps) et les avions ne sont pas équipés pour les opérations de nuit (MEDEVAC). L’accès à l’électricité et à l’eau potable dans la ville de Yakoma est un grand défi.
Partageant une frontière avec la République centrafricaine, la région connaît des arrivées fréquentes et régulières de réfugiés. Jusqu’à ce que le conflit en RCA soit résolu, la présence de personnel pour aider les réfugiés près de la frontière nécessite des mesures d’atténuation en termes de santé (mentale et physique) ainsi que des mesures de sécurité.
Qualifications supplémentaires
Bachelor of Arts (BA) : Droit international, Bachelor of Arts (BA) : Droit, Bachelor of Arts (BA) : Science politique
Certifications
Expérience professionnelle
Compétences
Responsabilité, Orientation client et résultats, Engagement envers l’apprentissage continu, Communication, Jugement et prise de décision, Négociation et résolution de conflits, Conscience organisationnelle, Conscience politique, Gestion des parties prenantes, Travail d’équipe et collaboration
Calculateur de salaire du HCR
https://icsc.un.org/Home/SalaryScales
Date limite : 30 janvier 2024