La Wildlife Conservation Society (WCS) est une organisation privée américaine à but non lucratif créée en 1895 qui sauve la faune et les lieux sauvages en comprenant les problèmes critiques, en élaborant des solutions scientifiques et en prenant des mesures de conservation qui profitent à la nature et à l’humanité. Avec plus d’un siècle d’expérience, des engagements à long terme dans des dizaines de paysages, une présence dans plus de 60 pays et une expérience dans la création de plus de 150 aires protégées à travers le monde, WCS a accumulé les connaissances biologiques, la compréhension culturelle et les partenariats nécessaires pour garantir que des lieux et une faune sauvages dynamiques prospèrent aux côtés des communautés locales. En collaboration avec les communautés et les organisations locales, ces connaissances sont appliquées pour résoudre les problèmes de gestion des espèces, des habitats et des écosystèmes essentiels à l’amélioration de la qualité de vie des populations rurales pauvres dont les moyens de subsistance dépendent de l’utilisation directe des ressources naturelles.
Aperçu du programme de la République du Congo
Au cours des 25 dernières années, WCS Congo a été le principal partenaire de conservation du gouvernement, aidant le ministère de l’Économie forestière (MEF) à gérer la faune et son habitat dans plusieurs parcs nationaux, réserves et zones tampons d’aires protégées du pays. Dans ces sites, WCS élabore et met en œuvre des actions pour une protection efficace de la faune, une gestion communautaire des ressources naturelles, une surveillance écologique, la recherche scientifique et l’éducation environnementale. Le programme est le plus important du portefeuille mondial de WCS et relève du Programme régional pour l’Afrique centrale et le golfe de Guinée. Le portefeuille actuel de programmes de WCS Congo comprend la gestion du Parc national de Nouabalé-Ndoki par le biais d’un partenariat public-privé avec le gouvernement du Congo, la gestion de la faune dans les zones tampons substantielles du parc, la cogestion de la réserve communautaire du Lac Télé, un programme national d’appui à la réforme de la conservation marine et de la gestion des ressources et un important programme d’appui politique au gouvernement central à Brazzaville.
Le parc national de Nouabalé-Ndoki (PNNN) couvre plus de 4 000 kilomètres carrés de forêt tropicale de plaine contiguë intacte dans le nord de la République du Congo. Le parc est la composante congolaise du plus grand paysage forestier trinational de la Sangha inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. La région est un bastion pour d’importantes populations de grands mammifères, notamment les éléphants de forêt africains, les gorilles des plaines occidentales et les chimpanzés. Le parc contient également des clairières forestières qui offrent une fenêtre sur la vie de la faune forestière timide, créant des opportunités fantastiques pour le développement du tourisme et la science de la conservation.
Mbeli Bai est une grande forêt marécageuse de 13 ha au sud-ouest du PNNN, avec des niveaux de perturbation minimes. Depuis 1995, l’étude Mbeli Bai (MBS) est un programme de conservation à long terme qui a fourni des informations uniques sur l’organisation sociale, le comportement et le cycle de vie des gorilles des plaines occidentales, avec plus de 400 individus identifiés depuis le début de l’étude. Ces résultats ont attiré l’attention des médias internationaux, tandis que le suivi continu des individus fournit des données de base essentielles sur le cycle biologique de cette espèce phare en danger critique d’extinction. L’identification des éléphants de forêt porte également ses fruits, avec plus de 500 individus maintenant connus, et leurs habitudes de visite quotidienne sont en cours d’investigation.
Le MBS vise à continuer à améliorer nos connaissances sur les gorilles occidentaux et à assurer la protection à long terme des gorilles, des éléphants de forêt et d’autres grands mammifères dans et autour du PNNN, par la recherche appliquée, le renforcement des capacités des assistants congolais, la sensibilisation locale et internationale, et la vigilance permanente contre le braconnage potentiel.
Résumé du poste
Nous recherchons un(e) directeur(trice) de recherche Mbeli Bai rigoureux et dynamique qui sera responsable de la gestion et de la mise en œuvre d’un programme de recherche cohérent et scientifiquement rigoureux, de la supervision des assistants de recherche, des étudiants et des bénévoles, de la gestion du camp et de la communication des résultats aux donateurs et au public. Ils travailleront principalement en étroite collaboration avec l’équipe Mbeli, les équipes du NNNP et le responsable de la recherche et du suivi du NNNP. Le candidat retenu sera très organisé, avec une solide formation scientifique et d’excellentes compétences en relations interpersonnelles et en gestion.
Responsabilités
- Assurer la collecte, la saisie, le nettoyage, le stockage et la sauvegarde réguliers de données précises et de haute qualité conformément aux protocoles existants et développer et améliorer les protocoles et méthodes de recherche appliqués sur le site, le cas échéant.
- Analyser les données du ROM et publier les résultats dans des articles évalués par des pairs.
- Fournir de la formation, de l’évaluation et de la supervision aux assistants de recherche et aux étudiants ou stagiaires de MBS, et soutenir le développement de carrière des membres de l’équipe.
- Étendre le champ d’action du MBS par le développement de projets de recherche et la mise en place de collaborations avec des instituts de recherche externes et/ou des chercheurs indépendants.
- Supervision générale du plan de travail et de l’équipe du MBS ; veiller à ce que les protocoles de sécurité et de santé du NNNP soient mis en œuvre sur le site.
- S’assurer que l’équipement de recherche nécessaire est bien entretenu et correctement utilisé, donner des conseils sur l’achat d’équipement de recherche et de camp.
- Assurer la communication des résultats scientifiques à la communauté scientifique, aux praticiens de la conservation et au public.
- Fournir des rapports d’étape mensuels et annuels au chef de la recherche et du suivi, NNNP ; aider à élaborer des propositions et des rapports de collecte de fonds.
- S’assurer que les structures, l’équipement et l’infrastructure du camp sont correctement entretenus et en bon état de fonctionnement.