Recrutement aux Nations Unies d’un  Spécialiste des affaires humanitaires, responsable de la caisse en gestion commune, P3 – Khartoum

Intitulé publication: Spécialiste des affaires humanitaires, responsable de la caisse en gestion commune, P3
Intitulé code d’emploi: Spécialiste des affaires humanitaires
Département / Bureau: Bureau de la coordination des affaires humanitaires
Lieu d’affectation: KHARTOUM
Période de candidature: 29 mai 2020 – 27 juin 2020
No de l’appel á candidature: 20-Humanitarian Affairs-OCHA-136336-R-Khartoum (X)
Staffing Exercise N/A

Cadre organisationnel

Ce poste est à pourvoir à la Division des opérations et de la communication, qui relève du Bureau de la coordination des affaires humanitaires – l’entité du Secrétariat de l’ONU chargée de réunir les acteurs humanitaires en vue d’assurer la cohérence des interventions en situation d’urgence. Le Bureau veille également à ce qu’il existe un cadre permettant à chaque acteur de contribuer à l’action globale. Le Bureau a pour mission : de mobiliser et de coordonner une action humanitaire efficace et fondée sur des principes, en partenariat avec les acteurs nationaux et internationaux, pour atténuer les souffrances humaines en cas de catastrophe et de situation d’urgence ; de défendre les droits des personnes dans le besoin ; de promouvoir la préparation et la prévention et de faciliter la mise en œuvre de solutions durables.

Ls poste est basé au Bureau de la coordination des affaires humanitaires à Khartoum, Soudan. Sous la supervision générale du Chef de bureau, le titulaire fait rapport au Chef de la programmation et de la stratégie, du Groupe du financement de l’action humanitaire (Bureau de la coordination et de l’action humanitaire). Il travaille avec le Groupe du financement de l’action humanitaire (BCAH), qui appuie le Coordonnateur de l’action humanitaire dans la gestion du Fonds humanitaire commun pour l’Afghanistan. Le Fonds humanitaire commun alloue des ressources en appui à l’assistance humanitaire et a pour but d’améliorer l’efficacité de l’intervention humanitaire en facilitant une allocation des ressources adaptée aux besoins et réalisée en temps opportun. Les organismes des Nations Unies, les Organisation non gouvernementales internationales et nationales peuvent accéder au financement du Fonds humanitaire commun, qui est attribué à l’issue d’un processus décisionnel participatif et inclusif dans lequel les groupes jouent un rôle déterminant. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires gère le Fonds humanitaire commun sous la supervision du Coordonnateur de l’action humanitaire et exerce une fonction de secrétariat à travers son Groupe du financement de l’action humanitaire.

Responsabilités

Sous la direction générale du Chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires et sous la supervision du Coordonnateur des opérations humanitaires des Nations Unies, le titulaire s’acquitte des fonctions ci-après :

I. Gestion et coordination des fonds :

• Sous la supervision du Chef du Bureau, appuyer et conseiller le Coordonnateur de l’action humanitaire sur la gestion globale du fonds humanitaire commun dans le contexte humanitaire (c’est-à-dire les priorités et besoins essentiels).
• Assurer l’administration générale du Fonds et assurer selon que de besoin la liaison avec les sections concernées du siège du Bureau de la coordination des affaires humanitaires,
(à savoir la Division de la coordination et des interventions du BCAH, la Section de la coordination des financements du BCAH, le Service administratif du BCAH, ou le Bureau des fonds d’affectation spéciale pluripartenaires.
• Appuyer et mettre en œuvre une politique normalisée conforme aux décisions et orientations du Siège.
• Gérer et superviser le personnel d’appui lié au Fonds.
• Gérer les méthodes d’allocation des fonds, en assurant une coordination appropriée avec les homologues compétents, conformément au mandat et aux directives en matière d’allocations, notamment avec les comités d’examen ou les conseils consultatifs, les chefs de file sectoriels, les organisations humanitaires et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires.
• Assurer la liaison avec des organisations non gouvernementales, des partenaires des Nations Unies ainsi que des groupes et des bureaux extérieurs du Bureau de la coordination des affaires humanitaires afin de suivre l’ensemble des progrès réalisés par le Fonds et l’avancement des projets.
• Organiser des visites régulières sur le terrain afin de promouvoir les connaissances et soutenir l’utilisation adéquate du Fonds, conformément au mandat ; les visites sur le terrain doivent être axées sur les acteurs clés, c’est-à-dire les collègues sur le terrain du Bureau, les organisations bénéficiaires, les gouvernements locaux et les communautés.
• Assurer une communication et un appui adéquats au cours du processus d’allocation des ressources auprès de l’ensemble des parties prenantes.
• Assurer la liaison avec les organisations bénéficiaires du Fonds et leur fournir l’appui nécessaire, tout au long du cycle de vie du projet, en encourageant la cohérence entre les besoins humanitaires et les interventions qu’ils nécessitent.
• Conseiller le Coordonnateur de l’action humanitaire, les organisations bénéficiaires et les parties prenantes sur les mesures visant à atténuer les risques opérationnels prévisibles.
• Assurer la conformité des organisations bénéficiaires aux règles de gestion financière applicables au Fonds.
• Assurer la coordination et l’échange d’informations avec des donateurs d’aide humanitaire visant à promouvoir l’utilisation coordonnée et complémentaire du Fonds.

II. Contrôle, établissement de rapports et évaluation :

• S’assurer de la conformité aux exigences de supervision et d’établissement de rapports fixées pour le Fonds.
• Fournir de façon systématique des informations sur l’état d’avancement du projet au Chef du Bureau et au Coordonnateur de l’action humanitaire, aux donateurs et aux organes directeurs compétents du Fonds.
• Veiller à ce que des rapports globaux sur les projets soient établis en temps opportun et, à ce titre, agir en qualité de responsable de l’établissement du rapport annuel de la caisse en gestion commune.
• Participer à l’élaboration d’évaluations ou d’autres activités de recherche et d’études, en collaboration avec les sections du Siège concernées (Section de la coordination des financements, Section de l’évaluation et de l’orientation).

III. Analyses, communications et information :

• Recenser, analyser et présenter les informations relatives au financement des opérations humanitaires, en particulier les exigences et les tendances dans ce domaine, recueillies auprès de diverses sources.
• Participer à l’élaboration de politiques, notamment examiner et analyser les questions humanitaires et les tendances liées au financement au niveau national, en assurant une coordination adéquate avec la Section de la coordination des financements.
• En collaboration avec d’autres bureaux extérieurs et des groupes du Bureau de la coordination des affaires humanitaires, ainsi qu’avec l’appui de sections pertinentes du Bureau au Siège, documenter et diffuser les résultats et les meilleures pratiques du Fonds auprès d’un public interne et plus vaste en fournissant des éléments et des produits d’information et de communication, notamment des bulletins, des reportages, des photographies et vidéos, des sites Web, etc.
• Assurer la liaison avec les bureaux extérieurs du Bureau et les organisations bénéficiaires afin de diffuser une information exhaustive sur les activités du Fonds.
• S’acquitter de toutes autres tâches qui pourraient lui être confiées par le Chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires.

Compétences

  • Professionnalisme : Bonnes connaissance et expérience de diverses questions d’assistance humanitaire, de secours d’urgence et questions humanitaires connexes ; connaissance des mandats institutionnels, politiques et directives liés à l’assistance humanitaire ; forte capacité analytique, en particulier aptitude à analyser et exposer les aspects humanitaires et de protection des problèmes qui impliquent une réponse coordonnée des Nations Unies ; bonne connaissance du régime commun des Nations Unies et des ONG humanitaires ; aptitude à discerner les questions et à appliquer judicieusement les savoirs techniques à la solution de problèmes très variés ; très bonnes qualifications en matière de recherche, en particulier aptitude à évaluer et intégrer des informations de sources diverses et à mesurer leur impact sur la situation en matière de droits et de protection humanitaires dans le pays ou la zone désignés ; aptitude à travailler dans des circonstances extrêmement contraignantes, parfois dans un cadre très stressant (troubles civils, catastrophes naturelles, situations de misère) ; aptitude à guider le personnel nouveau et débutant ; excellentes capacités de rédaction et maîtrise de l’outil informatique (MS Word et Excel) ; prendre la responsabilité de transversaliser la problématique hommes-femmes et d’assurer l’égale participation des femmes et des hommes dans toutes les activités.

    • Aptitude à planifier et à organiser : Définir clairement des buts compatibles avec les stratégies convenues ; hiérarchiser les activités et tâches prioritaires ; modifier les priorités en fonction des besoins ; prévoir suffisamment de temps et de ressources pour mener sa tâche à bien ; tenir compte des risques et des imprévus dans la planification ; suivre l’exécution des plans et les modifier s’il y a lieu ; tirer le meilleur parti du temps dont on dispose.

    • Sens des Responsabilités : Assumer toutes ses responsabilités et honorer ses engagements ; livrer les produits dont on a la responsabilité dans les délais et au coût prévus, en se tenant aux normes de qualité ; se conformer aux règles et procédures de l’Organisation ; soutenir ses subordonnés, les encadrer et assumer la responsabilité des tâches qui leur sont déléguées ; prendre personnellement la responsabilité de ses propres erreurs et, le cas échéant, de celles de son service.

Formation

Diplôme universitaire du niveau de la maîtrise dans le domaine des sciences politiques, des sciences sociales, de l’administration publique, des études internationales, de l’économie, de l’ingénierie, des sciences de la terre ou dans toute autre discipline apparentée. À défaut, un diplôme universitaire de premier cycle assorti de deux années supplémentaires d’expérience pertinente.

Expérience professionnelle

Au moins cinq années d’expérience professionnelle, à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés, dans les affaires humanitaires, la préparation aux situations d’urgence, la gestion des secours en cas de crise ou d’urgence, la gestion des projets, la gestion du budget, ou dans tout autre domaine connexe est requise.
Une expérience professionnelle préalable dans le financement humanitaire, la gestion des subventions humanitaires ou la gestion des fonds humanitaires est requise.
Une expérience des interventions d’urgence acquise sur le terrain est souhaitable.
Une expérience de la gestion directe de projets ou de la supervision de projets est souhaitable.
Une expérience dans un organisme appliquant le régime commun des Nations Unies est également souhaitable.

Connaissances linguistiques

L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat de l’ONU. Pour le poste à pourvoir, la maîtrise de l’anglais est exigée. La connaissance de l’Arabe est souhaitable.

Méthode d’évaluation

Les candidat(e)s qualifié(e)s pourront être invité(e)s à participer à une évaluation puis, éventuellement, à un entretien axé sur les compétences.

Notice spéciale

Ce poste est financé pour une durée d’un an. Il pourra être prolongé si le mandat de l’entité considérée est prorogé et si les fonds nécessaires sont disponibles.

Les fonctionnaires sont soumis(es) à l’autorité du Secrétaire général, qui décide de leur affectation. Au fil de leur carrière, ils (elles) sont censé(e)s changer de fonctions périodiquement, conformément aux règles et procédures en vigueur.
Le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies tenant à ce que son personnel comprenne autant de femmes que d’hommes, les candidatures de femmes sont fortement encouragées.

Des antécédents impeccables du point de vue de l’intégrité et du respect des règles déontologiques sont indispensables.

Charte des Nations Unies

Aux termes du paragraphe 3 de l’Article 101 de la Charte des Nations Unies, la considération dominante dans le recrutement du personnel doit être la nécessité d’assurer à l’Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité. Ne seront pas retenues les candidatures des personnes qui ont commis des violations du droit international des droits de l’homme, des violations du droit international humanitaire, des actes d’exploitation, d’atteintes ou de harcèlement sexuels, ou au sujet desquelles il existe des raisons plausibles de croire qu’elles ont été impliquées dans la commission de tels actes. L’expression « exploitation sexuelle » désigne le fait d’abuser ou de tenter d’abuser d’un état de vulnérabilité, d’un rapport de force inégal ou de rapports de confiance à des fins sexuelles, y compris mais non exclusivement en vue d’en tirer un avantage pécuniaire, social ou politique. On entend par « atteinte sexuelle » toute atteinte physique de nature sexuelle commise par la force, sous la contrainte ou à la faveur d’un rapport inégal, ou la menace d’une telle atteinte. Le harcèlement sexuel s’entend de tout comportement déplacé à connotation sexuelle raisonnablement propre ou de nature à choquer ou humilier, lorsqu’il entrave la bonne marche du service, est présenté comme une condition d’emploi ou crée au lieu de travail un climat d’intimidation, d’hostilité ou de vexation, et lorsque ce comportement est assez grave pour justifier le licenciement de son auteur. La candidature de personnes qui ont commis des infractions autres que des infractions mineures au code de la route ne sera pas retenue.

Sera dûment prise en considération l’importance d’un recrutement effectué sur une base géographique aussi large que possible. Aucune restriction ne sera imposée par l’Organisation à l’accès des hommes et des femmes, dans des conditions égales, à toutes les fonctions, dans ses organes principaux et subsidiaires. Le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies est un espace non-fumeurs.

Les candidats sont invités à respecter scrupuleusement toutes les instructions disponibles sur la plateforme de recrutement en ligne Inspira. Pour des informations plus détaillées, ils ou elles peuvent consulter le manuel d’instructions pour le candidat, en cliquant sur le lien hypertexte « Manuels » sur le côté supérieur droit de la page d’accueil de leur compte Inspira.

Les candidatures feront l’objet d’une évaluation et d’un examen préalables sur la base des informations soumises conformément aux critères d’évaluation de l’avis de vacance de poste et aux dispositions législatives internes applicables de l’Organisation des Nations Unies, notamment la Charte des Nations Unies, les résolutions de l’Assemblée générale, le Statut et le Règlement du personnel, les textes administratives et les directives. Les candidats doivent fournir des informations exhaustives et précises conformément aux instructions fournies sur la plateforme Inspira. Une fois la candidature envoyée, aucune modification, suppression ou révision, ni aucun ajout ou changement ne pourra être fait. Il sera procédé à une vérification des références des candidats faisant l’objet d’une attention particulière pour s’assurer de l’exactitude des renseignements qu’ils ont fournis dans leur candidature.

Les avis de vacance de postes publiés sur le Portail des carrières sont retirés à 11:59 p.m. (heure de New York), le jour de la date limite de dépôt des candidatures.

Aucun frais de dossier

L’ONU NE PERÇOIT DE FRAIS À AUCUN STADE DU RECRUTEMENT (DÉPÔT OU TRAITEMENT DE LA CANDIDATURE, ENTRETIEN, FORMATION, ETC.), ET ELLE NE DEMANDE AUCUNE INFORMATION BANCAIRE.

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