I. Contexte et justification
L’alphabétisation participe de manière indéniable à l’autonomisation et au développement socio-culturel et économique de l’Homme. Les peuples qui ont eu la maîtrise de l’écriture et de la lecture ont amélioré de manière considérable leurs conditions de vie et de travail.
Au-delà de la simple maitrise des connaissances instrumentales, le but de l’alphabétisation est d’atteindre le développement durable et le véritable bien- être de chaque être humain. C’est pourquoi, l’alphabétisation doit être davantage liée aux autres initiatives de développement qui exigent son utilisation et en développent l’usage.
Dans la perspective de la croissance accélérée et du développement durable, le capital humain a une place prépondérante ; il est l’un des déterminants de la croissance selon les théories économiques.
De ce point de vue, on peut se convaincre qu’au-delà des effets bénéfiques de l’alphabétisation pour les individus, les programmes d’alphabétisation doivent constituer des vecteurs de renforcement des valeurs universelles et le socle de la renaissance culturelle africaine pour mieux promouvoir l’intégration continentale.
En effet, l’alphabétisation comme telle n’a de sens que si elle permet de satisfaire les besoins des apprenants et apprenantes, en leur donnant les clés qui ouvrent les portes, les solutions ou la capacité de s’adapter à l’évolution du monde.
Il en découle la nécessité, pour les structures de formation de tous niveaux, de prendre conscience du lien intrinsèque entre alphabétisation et formation professionnelle des apprenant-e-s. En d’autres termes, il faut veiller à l’amélioration continue des programmes d’alphabétisation/formation, en vue de les contextualiser, de les adapter aux besoins et aux réalités du moment.
C’est dans cette dynamique que s’inscrit le recrutement d’un consultant dont la mission essentielle sera d’analyser le dispositif actuel d’alphabétisation/formation et d’identifier les facteurs et les pratiques sur lesquels il faut agir pour améliorer la participation des femmes aux programmes d’alphabétisation/formation et mieux promouvoir leur autonomisation. Le résultat d’un tel travail servira de cadre d’orientation et une référence pour les intervenants (opérateurs en alphabétisation).